Reader, I married him – Avis +

Présentation de l’éditeur

This collection of original stories by today’s finest women writers—including Tracy Chevalier, Francine Prose, Elizabeth McCracken, Tessa Hadley, Audrey Niffenegger, and more—takes inspiration from the famous line in Charlotte Brontë’s most beloved novel, Jane Eyre.

A fixture in the literary canon, Charlotte Brontë is revered by readers all over the world. Her novels featuring unforgettable, strong heroines still resonate with millions today. And who could forget one of literature’s best-known lines: “Reader, I married him” from her classic novel Jane Eyre?

Part of a remarkable family that produced three acclaimed female writers at a time in 19th-century Britain when few women wrote, and fewer were published, Brontë has become a great source of inspiration to writers, especially women, ever since. Now in Reader, I Married Him, twenty of today’s most celebrated women authors have spun original stories, using the famous line from Jane Eyre as a springboard for their own flights of imagination.

Unique, inventive, and poignant, the stories in Reader, I Married Him pay homage to the literary genius of Charlotte Brontë, and demonstrate once again that her extraordinary vision continues to inspire readers and writers.

(Traduction : Onirik)

Cette collection d’histoires originales de formidables femmes écrivains contemporaines, dont Tracy Chevalier, Francine Prose, Elizabeth McCracken, Tessa Hadley, Audrey Niffenegger, et plus- trouve son inspiration dans la célèbre phrase du plus fameux roman de Charlotte Brontë, Jane Eyre.

Charlotte Brontë est adulée par des lecteurs dans le monde entier. Ses romans inoubliables ont des héroïnes fortes, qui fascinent encore des millions de lecteurs aujourd’hui. Qui pourrait oublier l’une des répliques les plus connues de la littérature: « Lecteur, je l’ai épousé« , issu du classique Jane Eyre ?

Les soeurs Brontë sont trois remarquables femmes écrivains, au talent reconnu dans leur Angleterre du 19e siècle, où peu de femmes écrivaient, et encore moins avaient la chance d’être publiées. Charlotte Brontë est devenue une des plus grande source d’inspiration pour les écrivains, en particulier les femmes.

A présent, dans Reader, I married him, une vingtaine de femmes parmi les plus célèbres auteurs d’aujourd’hui ont livré des histoires originales, en se réappropriant la fameuse réplique de Jane Eyre, comme un tremplin pour leur propre imaginaire.

Avis de Claire

Lors de notre rencontre avec l’auteur américaine Tracy Chevalier, celle-ci nous avait parlé de ce livre, qu’elle a porté comme éditrice, mais auquel elle a participé également en tant que romancière, puisqu’elle est l’auteur d’une des nouvelles.

Vingt et une histoires composent ce recueil fort, qui regroupe des productions de femmes auteurs parmi les plus remarquables sur la scène littéraire actuelle. La ligne directrice est celle imposée par le titre, qui fait référence à ce qui est sans doute la phrase la plus célèbre du roman de Charlotte Brontë, Jane Eyre.

Comme le fait remarquer Tracy Chevalier dans son introduction, Charlotte Brontë n’écrit pas « Lecteur, il m’a épousée« , ou « Nous sommes mariés« , mais bien, « Je l’ai épousé« , et c’est toute la différence, qui est de taille. Ce n’est pas habituel, comme on pourrait s’y attendre dans une société victorienne étriquée, où les femmes étaient vues comme passives.

Rappelons que Charlotte Brontë a dû cacher son identité pour être publiée, parce que femme. Ses oeuvres, ainsi que celles de ses soeurs ont été écrites sous les noms masculins de Currer, Ellis et Acton Bell. Son héroïne revendique ici clairement son statut de femme maîtresse d’elle-même et de ses actes. Elle choisit son destin. A travers elle, c’est aussi Charlotte Brontë qui s’affirme en tant que femme écrivain.

Les nouvelles sont de qualité variable, chaque auteur a choisi en effet des thématiques bien différentes. Dans Le mariage de ma mère, par exemple, de Tessa Hadley, une jeune femme se souvient du mariage non conventionnel de sa mère, dans les années 1970 et de sa fascination pour les peintres préraphaélites. Surprenant et décalé !

Dans la nouvelle rédigée par Tracy Chevalier, Dorset gap, qui s’apparente à une réécriture moderne, beaucoup d’humour et de clins d’oeils pour le lecteur amoureux de l’oeuvre originelle. Certaines nouvelles proposent des points de vue d’autres personnages, comme dans Grace Poole, son témoignage d’Helen Dunmore, ou dans Lecteur, elle m’a épousé, de Sally Vickers, l’intéressant point de vue de Rochester.

C’est un véritable plaisir de découvrir ces petites histoires sur une oeuvre qu’on a tant aimée, cela plaira sans aucun doute à tous les amateurs de Jane Eyre. Un bémol, cependant, pas de traduction française de prévue, information confirmée par Tracy Chevalier elle-même, qui a évoqué une traduction prévue en italien. Avis aux amateurs !

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 304
Editeur : The Borough Press
Sortie : 7 avril 2016
Prix : 17,36 €