Collection Azur : octobre 2014

Un si troublant adversaire de Melanie Milburne

Présentation de l’éditeur

Vendre le petit cottage légué par sa grand-mère à Raffaele Caffarelli, l’homme d’affaires qui vient de racheter le manoir voisin ? Pour Poppy, c’est tout simplement inenvisageable. D’abord, cette demeure est tout ce qui lui reste de son enfance.

Ensuite, le manoir Dalrymple est un domaine familial, fait pour résonner de rires et de cavalcades d’enfants, et certainement pas pour servir de refuge de luxe à des célébrités en mal de nature et d’authenticité ! Mais face à l’insistance de Raffaele Caffarelli, Poppy devine que la lutte va être inégale.

Non seulement Raffaele est richissime, mais encore, avec son charme ténébreux et son regard brûlant, il semble posséder le don de lui faire perdre tous ses moyens…

Avis de Valérie : avis +/-

Une jolie histoire de passion et de pouvoir qui possède malheureusement des maladresses dans la description des émotions qui cassent un peu le bon ressenti.

Nous sommes en présence d’une jeune femme originale et candide qui tient bon face à la volonté d’un homme dur et accro au contrôle. La passion qui crépite entre eux est bien décrite et emmène le lecteur.

Néanmoins, certaines attitudes semblent empruntées et la fin est si rapide que l’on aurait préféré que l’auteur ôte une ou deux scènes intimes (très bien décrites au demeurant) pour soigner la conclusion.


L’orgueil d’Alessandro Corretti de Caitlin Crews

Ce roman est le 7ème tome de la série La fierté des Corretti.

Présentation de l’éditeur

Ce corps parfait, ce port altier, cette démarche envoûtante… Le sang d’Alessandro Corretti ne fait qu’un tour. Que fait Elena Calderon sur son yacht privé ? Elena, qui a tout fait pour le séduire au cours de la soirée à Rome où ils se sont rencontrés quelques mois plus tôt. Elena, qui a langoureusement dansé avec lui alors même qu’elle était fiancée à son pire ennemi. Est-elle là pour l’espionner pour le compte de cet homme odieux ? Alessandro compte bien le découvrir. Mais avant, pourquoi ne pas s’offrir une folie, lui, l’héritier qui a toujours tout sacrifié pour l’empire Corretti ? Puisqu’elle a eu l’audace de venir le narguer sur son propre bateau, il fera sienne cette femme dont le souvenir du corps pressé contre le sien le hante malgré lui…

Avis de Valérie : avis +

Nous l’attendions, ce tome ! Depuis le début de la série nous tournons autour du mariage avorté de Alessandro Corretti, chef de famille du puissant clan Corretti et Alessia Battaglia. Celle-ci au moment de remontée la nef, se fige et s’enfuit en courant.

Nous avions rencontré Alessandro dans le premier tome aux côtés de son frère Santo. Ce dernier l’avait accompagné jusqu’à son yacht afin qu’il puisse échapper aux paparazzis. Nous le retrouvons directement après, lorsqu’il découvre sur son bateau Elena Calderon, une femme qu’il soupçonne immédiatement de traîtrise.

Alors bien sûr, on se doute qu’il va y avoir une merveilleuse tension entre eux, mais on est loin du compte. Caitlin Crews est exceptionnelle tant elle arrive à combler ce petit format avec une romance magnifique, explosive et totalement cohérente !

Aucune faille n’émaille son roman. La personnalité des deux protagonistes est vibrante et belle. Nous sommes tout à la fois séduits par cette histoire et malmenés par les événements. De plus, enfin, nous abordons le passé trouble de ce clan qui règne sur la Sicile.

Alessandro est l’aîné et se doit de reprendre la direction des affaires. Il a le choix de continuer à agir comme son père et son oncle afin de maintenir un vrai règne de terreur et de coercition ou changer les choses. Et là aussi, la romancière nous éblouit par sa précision dans l’incursion de la psyché de ses personnages.

Tout cela sans oublier ni la passion, ni les codes de la collection et en seulement 140 pages… Bravo !


Un délicieux chantage de Annie West

Présentation de l’éditeur

Un profond mépris et une colère froide. Voilà ce que Ravenna lit dans le regard de Jonas Deveson. Comment s’en étonner, alors qu’elle vient d’avouer avoir volé une importante somme d’argent à cet homme ? S’accuser de ce crime qu’elle n’a pas commis lui fait horreur, mais, pour éviter la prison à sa mère, qu’elle soupçonne d’avoir dérobé cet argent, Ravenna est prête à tout. Pourtant, quand Jonas exige qu’elle occupe chez lui le poste de gouvernante, le temps de rembourser sa dette, elle sent son sang se glacer. En vivant si près de Jonas – nuit et jour –, comment lutter contre les sentiments bouleversants que cet homme, malgré tout ce qui les oppose, éveille en elle ?

Avis de Hiromichi : avis +

Jonas déteste, Silvia, la mère de Ravenna et découvrir que cette dernière a détourné de l’argent est la goutte qui fait déborder le vase. En effet, en plus d’avoir séduit son père, chose qui a détruit sa mère, Silvia est pour lui une croqueuse de diamants alors Jonas va s’en occuper lui-même et la faire sombrer.

Mais en la cherchant c’est sur Ravenna qu’il tombe, la jolie jeune femme qui pour lui est fabriqué du même bois et c’est avec surprise que Ravenna avoue que c’est elle qui a détournée l’argent. Il va se venger et lui demande de se charger de la restauration de sa maison familiale qui est en très mauvais état.

Les deux personnages ont leurs souffrances et leurs motivations. Ils se complètent, se tournent autour et ne se laissent pas faire. Ils sont l’un contre l’autre, mais aussi l’un avec l’autre. La romance ici est très agréable, ils n’en font pas trop, n’en rajoutent pas des caisses, on apprécie chaque moment.


Un refuge andalou de Lucy King

Présentation de l’éditeur

Rafael est furieux. Cette villa qu’il possède au cœur de la campagne andalouse, c’est son refuge, loin du monde et des nombreuses obligations professionnelles et familiales qui lui incombent. Aussi, lorsqu’il découvre une amie de sa jeune sœur, Nicky Sinclair, installée chez lui, exige-t-il qu’elle quitte les lieux au plus vite. Mais bientôt, devant le regard désemparé de la jeune femme, il sent la honte l’envahir : après tout, la maison est assez grande pour deux et ils pourront bien cohabiter quelques jours. Pourtant, plus son regard s’attarde sur le corps souple et délié de Nicky, sur ses boucles folles, son regard d’un bleu profond, plus il se dit que ces quelques jours promettent d’être bien moins reposants qu’il ne l’aurait souhaité…

Avis de Hiromichi : avis +/-

L’histoire commence de manière spectaculaire avec une héroïne qui semble brisée mais qui garde une personnalité de feu. Elle est hébergée pour se reposer dans la maison de campagne du frère de sa meilleure amie. Nicky doit se reprendre, une cure de repos n’est pas un mal, cependant, dans la maison où elle est censée être seule, elle entend une personne bouger.

La rencontre de nos de deux personnages est très forte, elle nous promet une aventure mais ce roman ne tient malheureusement pas ses promesses. Les problèmes semblent être régler trop rapidement et le soudain désir de Nicky n’est pas vraiment réaliste.

On peut cependant noter que pour une fois un type s’excuse d’avoir embrasser une fille par surprise, de l’avoir agresser, ce qui sur ce point est plutôt inhabituel. Mais ça ne suffit pas à rattraper la romance qui sombre un peu, le mélange n’étant pas équilibré.


Un irrésistible homme d’affaires de Carole Mortimer

Présentation de l’éditeur

Dîner en tête à tête avec Lucien Steele, l’homme le plus puissant – mais aussi le plus séduisant – de New York ? Cynthia sait que c’est une très mauvaise idée. Car si, pour ce don Juan notoire, la séduire n’est sans doute qu’un jeu sans conséquence, elle-même ne pourra ressortir que blessée d’une aventure avec un homme tel que lui.

Mais comment refuser, quand il vient de la tirer d’un si mauvais pas ? Alors qu’elle se trouvait seule et isolée à New York, ne lui a-t-il pas offert un refuge dans le luxueux hôtel qu’il possède ? Malgré elle, Cynthia sent bientôt sa résolution faiblir. Pour une nuit, une seule, elle voudrait oublier qu’ils n’ont rien en commun et s’abandonner au désir que lui inspire cet homme envoûtant…

Avis de Valérie : avis +

Dans ce roman écrit en 2013, la lectrice avertie dénichera quelques similitudes avec le best seller Cinquante nuances de gris. On retrouve une jeune femme toujours innocente à 23 ans car elle a dû travailler pour payer ses études, un tycoon multi-milliardaire[[dont le patronyme rappelle celui de Anastasia]] ayant des problèmes de contrôle mais sans les incohérences, sans les fautes de style et sans les tics de narration insupportables de EL James, et sans donjon secret !

Cela donne un roman court typique de cette collection où s’affrontent passions et raison et qui fait triompher l’amour. Ça se lit avec plaisir et rapidement, malgré une fin abrupte.


Fiche Technique

Format : poche
Pages : 160
Editeur : Harlequin

Collection : Azur
Sortie : 1er octobre 2014
Prix : 4,15 €