Cocaïne et tralala – Avis +

Résumé

Jeune australienne des années 30, elle a émigrée dans sa famille en Angleterre. Phryne Fisher est riche, éduquée et libre bien que venant d’une famille pauvre qui, par le jeu d’héritages a récolté un titre et la fortune qui va avec. A la demande de relations, elle retourne en Australie pour mener une enquête, prenant goût à ce mélange de friponneries et de réflexion.

A peine arrivée à Melbourne, elle se créée un réseau de connaissances, dont deux chauffeurs de taxi communistes, et qu’une jeune bonne mal en point qu’elle engage comme camériste. Sa distinction va faire fureur auprès de la Gentry australienne mais perturber le roi de la neige (comprendre de la cocaïne) et apporter quelque soucis.

Avis de Valérie

Phryne aurait dû se nommer Psyché. De la déesse de l’amour, elle est devenue reine des courtisanes à cause d’un excès de boisson de son paternel. Vive et intelligente, elle ne prend pas de gants pour mener ses petites enquêtes. Ce qui la distingue est son sens de l’humour ou, du moins, son cynisme mordant qui nous surprend et déclenche notre rire.

Ce mélange d’effronterie et d’obéissance à sa bonne éducation en fait un personnage unique ainsi qu’une enquêtrice pouvant ouvrir de nombreuses portes. Elle nous plonge avec délices (et précisions) dans les années folles où sa coupe garçonne et son élégance nous promettent des aventures hors norme.

Si ce premier tome souffre du syndrome de l’aîné puisqu’il doit installer le décor et les protagonistes, il est d’une lecture tout à fait plaisante, fluide, et rempli d’humour et d’intrigues.

Les personnages campés sont déja prometteurs et nous poussent à foncer sur les deux tomes suivants, déjà publiés.

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 246
Editeur : 10/18
Collection : Grands detectives
Sortie : 4 mai 2006
Genre : policier historique
Prix : 7,30 €