Portrait Chtinois, spécial frites : Marianne Levy

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Onirik : Pouvez-vous présenter votre pomme en quelques mots ?

Marianne Levy : Dans la vie, j’écris et j’écris. Je suis journaliste, critique de séries et auteure. Un combo magique qui me permet de passer une grande partie de ma vie dans les histoires. Celles des autres. Mon métier m’ouvre des portes d’habitude fermées à clé.

C’est passionnant de discuter avec les créateurs de leur travail, de me rendre sur des tournages et dans des festivals. Les miennes qui m’offrent la possibilité d’explorer le monde avec une liberté qui n’existe pas dans le journalisme. En étant simultanément Indiana Jones et Hugh Grant. Le rêve, quoi !

Onirik : Comment aimez-vous vos frites (en accompagnement de quoi, et quelle sauce !) ?

Marianne Levy : Dorées et croustillantes, plus triple mayo !

Onirik : Et avec quoi les arrosez-vous ?

Marianne Levy : Un Coca bien frais.

Onirik : Qu’est-ce qui en général vous donne la patate ?

Marianne Levy : Les autres ! Les gens que j’aime, bien sûr. Mais les nouvelles rencontres, aussi. Les petites comme les grandes. Un sourire dans le métro. Un échange sur Twitter. Une discussion dans une soirée… C’est un cadeau précieux transmis par ma mère. Il ne se passe rien d’important dans la vie sans les autres.

Onirik : Au contraire, qu’est-ce que vous ne digérez pas au quotidien ?

Marianne Levy : Rien. J’ai décidé il y a longtemps d’éviter tout ce que je ne digère pas. C’est mauvais pour le karma.

Onirik : Pour vous, quelle est la meilleure préparation de frite (fine, épaisse, sautées, etc.) ?

Marianne Levy : Tout me va si un cheesecake est prévu pour le dessert.

Onirik : Quel est votre genre littéraire de prédilection, et celui où vous vous sentez à l’étroit ?

Marianne Levy : La comédie. C’est le genre de l’exploration de l’intime. Du lien. Du quotidien. Il offre la possibilité de dire des choses importantes sur ce qui nous réunit ou nous sépare avec légèreté. Et puis, il me permet de surmonter la trouille d’écrire. De me laisser aller. De faire sauter le verrou de la pudeur.

Je suis une inconditionnelle des maîtres du burlesque, Groucho Marx, Charlie Chaplin, Buster Keaton et une grande fan de Nora Ephron, Woody Allen ou encore d’Aaron Sorkin. C’est aussi le seul genre dans lequel j’ai écrit jusqu’à présent.

Onirik : Est-ce que vos héros aiment les patates ?

Marianne Levy : Rose mon héroïne a un énorme faible pour les poivrons farcis qui vont très bien avec elles.

Onirik : Qu’étiez-vous prêt à imposer à Richard Angevin pour qu’il sorte sa baraque à frites pour le Salon (des détails bien croustillants seraient appréciés.) ?

Marianne Levy : Une cure de salsifis.

Onirik : Quelle est votre actualité brûlante ?

Marianne Levy : La Malédiction de la zone de confort qui est paru chez Pygmalion à l’automne dernier et qui se déroule dans les coulisses de la création d’une série. Ce roman est ma déclaration d’amour à la comédie romantique.

Un genre que je défends au sein de la #TeamRomCom, un collectif d’auteures françaises auquel j’ai la chance d’appartenir. Car je suis convaincue qu’au bout du compte l’une des questions essentielles dans la vie est de savoir si on a bien aimé et si on a bien été aimé.

Onirik : Un petit mot pour les visiteurs d’Envie de livres pour leur mettre l’eau à la bouche ?

Marianne Levy : Je cherche toujours le comédien parfait pour interpréter Ben, mon héros. Alors, plutôt Colin Firth ou Hugh Grant ?