– Je veux ce porte-avions japonais.
1942, après la bataille de la mer de Corail, l’amiral japonais Yamamoto décide de s’en prendre à l’île de Midway, base avancée américaine au cœur du Pacifique. Confiant dans l’effet de surprise, il espère une victoire facile. Mais il ignore que le code japonais a été décrypté par ses adversaires. L’US Navy décide de le contrer malgré son infériorité numérique.
Outre les scènes tournées en 1976, ce film incorpore des séquences de films antérieurs américains Hommage aux Marines (1943), 30 secondes sur Tokyo (1944), Brisants humains (1956), L’aigle vole au soleil (1957) Tora Tora Tora (1970) et japonais Hawai Middowei daikaikûsen : Taiheiyô no arashi (1960), mais aussi des scènes de combat historique[[avec un recadrage pour adapter l’image au cadrage Panavision]]. D’où un mélange quelque peu « audacieux ». Ainsi, un avion à hélices Curtiss SB2C Helldiver s’écrase sur le tarmac d’un porte-avions. Mais c’est un avion à réaction Grumman F9F Panther qui explose (cette image date de 1951, en pleine guerre de Corée).
Bénéficiant de la présence de vedettes comme Henry Fonda (l’amiral Chester Nimitz), Glenn Ford (l’amiral Raymond A. Spruance), Robert Mitchum (l’amiral William – Bull – Halsey) et Toshirô Mifune (l’amiral Yamamoto), sans oublier Charlton Heston (le capitaine « fictif » Matthew Garth), ce film concentre la bataille dans des scènes clef.
Mais ainsi, il laisse de côté de nombreux épisodes comme l’attaque de la flotte japonaise par les avions basés à Hawaï et l’attaque sous-marine dont fut victime le porte-avions américain Yorktown.