Mythologie de Harry Potter

Avant d’entrer dans le vif du sujet, à savoir ces deux déjections canines que furent les deux premiers opus de la saga du sorcier à lunettes, il est important de se rappeler certains « détails ».

Voici la rune Sowilo. Cette rune nordique est celle des enseignants, des guides mais aussi symbole de puissance. Sa valeur symbolique est le soleil mais en tant que roue. Hors la roue du soleil, dans la mythologie nordique est représentée par quatre marteaux de Thor joints par le manche et à angle droit que l’on appelle aussi Svastika. Nul besoin de la représenter ici pour se rappeler sa forme.

Bien évidemment toute personne ayant un tant soit peu étudié l’histoire se rappellera que la rune Sowilo a été utilisée par les mêmes qui ont repris la Svastika.

Revenons donc à Harry Potter et sa rune scarifiée sur le front dont la forme n’est en rien due au hasard. Dans les deux films on s’aperçoit que la magie est utilisée non pas pour faire le bien mais pour asservir la réalité aux bons vouloir des sorciers. Qui y a t’il comme différence entre les bons et les méchants ? Aucune. Les deux méprisent l’humanité et les « faibles ». Bel exemple pour une littérature qui s’adresse principalement aux enfants. Chacun se sert de la magie pour se venger de l’autre et le gamin à lunettes n’est en rien attachant. Finalement on en vient à comprendre sa famille adoptive et l’on souhaite que Hagrid l’ait laissé enfermer sous l’escalier. Cela nous aurait évité deux films pathétiques et leurs lots de personnages minables.

Je parle bien des personnages et non des acteurs dont certains comme Maggie Smith ou Alan Rickman aux performances remarquables l’une dans Gosford Park, l’autre dans Galaxy Quest par exemple, ont du avoir mal au coeur de voir un si piètre acteur dévaloriser leur métier.

Si encore Harry Potter se servait de son balai pour nettoyer le château, il se serait au moins rendu utile et aurait permis aux autres de s’exprimer et peut être au final de rendre intéressants les films. Il y a quand même du chemin pour arriver à un résultat probant dans la mesure où entre le rouquin qui passe son temps à chouiner et la gamine odieuse, le temps parait long et la note du film baisse encore.

Si l’on regarde les effets spéciaux, notamment la séquence dans la forêt avec la méchante araignée, il est clair que vu le budget on se dit que le gamin a dû tout dépenser en Biactol pour que les producteurs n’aient à nous proposer que cette séquence encore moins bien animée que le Muppet Show et il en va de même pour ces effets spéciaux digne de Tron (qui au moins avait le mérite d’être innovant et d’avoir un scénario).

Le plus effrayant est d’apprendre que les films sont proches des livres car si c’est vraiment le cas la seule place possible de telles ouvrages ce n’est pas très loin du trône pour pallier une éventuelle pénurie de papier rose.