Le profanateur – Avis +

Présentation de l’éditeur

Allen Purcell ne se reconnaît plus. Lui qui incarnait jusqu’à un passé récent le parfait modèle de la réussite sociale – un job en or dans une agence de communication aux ordres du pouvoir en place, un mariage heureux, un appartement dans l’un des plus prestigieux conapts de la ville… – se voit commettre, à son corps défendant, des actes de vandalisme qui tournent en dérision les plus hautes institutions du Rémor, ou Réarmement Moral. Simple plaisanterie de son inconscient ou éveil politique tardif à la réalité d’une société malade ?

Avis d’Emilie

L’auteur dira lui-même de ce roman qu’il est médiocre. Il a expliqué avoir voulu faire une tentative d’humour. Il reconnut par la même occasion que ce fut raté.

Les choses sont dites. Les thèmes de prédilection de K. Dick sont bien présents. On se retrouve ici dans une société de consommation, où les gens sont heureux sans se poser de questions, et où il est de bon ton de ne pas trop réfléchir.

Au contraire de bien des ouvres de K. Dick, cet ouvrage se lit facilement. On y entre de suite, et on se fronce pas les sourcils devant les tournures de phrases. C’en est presque une longue nouvelle.

Dynamique et ubuesque, ce roman nous fait sourire et parfois même rire franchement. Certes, il n’est pas le meilleur roman écrit par le fantastique auteur de science fiction qui l’a fait naître.

Mais si on le découvre en connaissant l’approche qu’à voulu expérimenter l’auteur, on appréciera le texte à sa juste valeur. Même si on s’exclamera régulièrement, comme les anglophones : « What the fuck ?! » d’un air indécis.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 256
Editeur : J’ai lu
Sortie : 4 décembre 2013
Prix : 6 €