L’importance d’être constant – Avis +

Résumé

Deux lords en goguette se servent d’identité imaginaires pour séduire sans conséquences. Patatras, ils tombent chacun amoureux d’une femme ne souhaitant aimer qu’un homme qui s’appellerait Constant. Comment leur révéler leur véritable patronyme sans perdre leur estime ?

Avis de Valérie

Pour tout dire, une pièce d’Oscar Wilde est toujours un plaisir. Sa finesse d’analyse associée à son humour font des étincelles. D’ailleurs le film The Importance of Being Earnest (L’important d’être constant) sorti en 2003 était une petite merveille (avec Reese Witherspoon, Rupert Everett, Colin Firth et Judi Dench).

Ici, nous perdons évidemment l’ambiance britannique mais Macha Meril et étonnement Lorant Deutsch arrivent à nous faire oublier l’accent parigot. Si l’on est surpris par le manque de conviction de Frédéric Diefenthal, qui bafouille trop souvent qu’il se doit, on est sous le charme de la jeune Marie-Julie Baup qui se révèle être une véritable comédienne.

Elle joue Cécily la filleule du sérieux Jack Worthing qui rêve de liberté et dont l’ami de son tuteur, ce dévoyé de Constant, en représente le summum. Elle est fraîche, pétillante, et rend son texte vivant ! Cette jeune femme est à surveiller de près.

La seconde moitié de la pièce s’accélère et gomme les éventuels défauts que la lenteur des premiers actes faisait ressortir, même pour Diefenthal !

Un joli moment de théâtre.

Fiche Technique

Pièce d’Oscar Wilde

Mise en scène Pierre Laville

Avec Lorant Deutsch, Frédéric Diefenthal, Macha Méril, Gwendoline Hamon, Marie-Julie Baup, Claire Magnin, Patrick Delage.