Arte – Conte d’hiver

Le coeur de Félicie (Charlotte Véry), coiffeuse à Belleville, balance
entre son patron, Maxence (Michel Voletti) qui voudrait ouvrir un
salon de coiffure avec elle à Nevers, et Loïc (Hervé Furic),
bibliothécaire parisien qu’elle juge un peu trop cérébral. Mais elle
ne pense qu’à Charles (Frédéric Van den Driessche) qu’elle a connu
des années auparavant et qu’elle a bêtement perdu de vue.

Le dernier conte de saison d’Eric Rohmer (mais le deuxième par ordre chronologique, puisqu’il est sorti en 1992) est le plus intrigant. Il introduit une dimension spirituelle (dans la cathédrale de Nevers où Félicie a la révélation) très surprenante chez lui.

Que ce soit dans Conte d’été où un jeune homme hésite entre trois belle jeunes femmes, ou ici dans Conte d’hiver où une jeune femme hésite entre trois hommes, la recherche de l’amour est une donnée constante dans l’oeuvre de Rohmer, qu’il confirme avec son dernier film sur les écrans en ce moment : Les amours d’Astrée et Céladon, qui se passe il y a deux mille ans : la recherche de l’amour est éternelle.