Super 8 – Avis +

Présentation officielle

Eté 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu’ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d’une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu’il ne s’agit pas d’un accident.

Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.

Avis de lady Clare

Prenez un zeste de Stand by me, une pincée de Alien et un soupçon de X-Files habilement mélangés à l’univers néo-spielbergien de J.J. Abrams et vous obtenez un cocktail explosif de créativité et d’originalité ! Formidable leçon de cinéma, Super 8 est l’un de ces films qui vous trottent encore dans la tête des jours et des jours après l’avoir vu.

En effet, plusieurs niveaux de lecture rendent cette œuvre passionnante à plus d’un titre : hommage à Spielberg période E.T., tendres clins d’œil à l’enfance dorée des années 70/80 portés par un casting de jeunes comédiens ultra-géniaux, exercice de style qui lorgne aussi bien du côté de la comédie, du drame social, du film d’action, du film d’anticipation et last but not least reconstitution plus que réussie d’une Amérique post-Vietman où tout semblait possible…

Dans une toute petite bourgade telle que l’Amérique les affectionne, la ville industrielle (et imaginaire !) de Lillian dans l’Ohio, une bande de copains passionnés de cinéma réalise un petit film-amateur de zombies en super 8.

Le groupe est soudé, même si chacun cache une part de chagrins ou de secrets. Joe Lamb (Joel Courtney, bourré de talent et dont c’est le premier rôle), par exemple, vient de perdre sa maman dans un horrible accident. Il y a aussi la jeune Alice (bluffante Elle Fanning), dont le père, alcoolique notoire, n’est pas étranger au drame qui touche Joe…

Une nuit où toute la fine équipe a fait le mur pour tourner une scène du film, leur destin va basculer de façon tout à fait inattendue… Aucun intérêt de trop en révéler, car l’effet de surprise est l’une des forces du scénario, brillant, inventif, bourré de références et malgré tout très original…

Véritable petit génie de l’image, J.J. Abrams s’est fait remarquer dès l’âge de quinze ans par l’assistante de Steven Spielberg, Kathleen Kennedy. Chargé de monter les premiers films amateurs en super 8 de celui qui deviendra son mentor, il tourne lui-même des petits films depuis l’âge de huit ans, le personnage de Charles, le jeune réalisateur, lui ressemble beaucoup.

Il confirme ainsi avec ce film (mais après des succès planétaires tels que Felicity, Alias, Lost, Fringe ou plus récemment Morning Glory en tant que producteur…) toute l’étendue de son immense talent.

Surtout ne manquez pas de rester pendant le générique, une petite perle d’humour déjà culte vous y attend, et donne à ce film ce côté bon enfant que l’on aime tant dans les films hollywoodiens… Un sans faute !

Fiche technique

Sortie : 3 août 2011

Durée : 110 minutes

Avec Kyle Chandler, Elle Fanning, Amanda Michalka, Ron Eldard, Noah Emmerich, Joel Courtney…

Genre : science-fiction