Présentation de l’éditeur
Bourgogne, 1816.
Eduquée par une mère étouffante et autoritaire qui lui martèle qu’elle n’est pas assez jolie pour se marier et que, de toute façon, les hommes ne valent pas cher, l’innocente Elinor se tient sur son quant-à-soi et trouve son bonheur dans la peinture. Après tout, n’est-ce pas une magnifique passion ?
Seulement, c’est un tout autre genre de passion, inconnue et inédite, qui s’empare d’elle le jour où elle rencontre par hasard le jeune lord Ravenhurst alors qu’elle fait quelques croquis dans une église. Sensuel, élégant, provocateur… le sulfureux Theo la fascine dès les premiers regards. Et lorsqu’il réussit l’exploit de se présenter chez sa mère, Elinor, envoûtée et impuissante, sent que sa vie risque de s’en trouver bouleversée …
Avis de Swolen
L’histoire se déroule telle une chasse au trésor et durant le roman, nos deux protagonistes vont sillonner la France. Nous sommes en 1816, lord Theophilus Ravenhurst est installé en France depuis quelques temps pour y faire du commerce d’art. Quelques années après la Terreur, de nombreux biens des grandes familles françaises sont éparpillés dans la nature et les hommes comme Theo sont assez demandés par les collectionneurs.
C’est dans la basilique de Vézelay (Bourgogne) qu’il rencontre Elinor. Celle-ci n’a rien à voir avec les autres femmes de la haute société, c’est un bas bleu, elle a passé l’âge du mariage, ne fait guère attention à son apparence, tout ce qu’elle souhaite c’est être libre d’exercer sa passion : la peinture. Voilà pourquoi elle se retrouve en France avec sa mère, une spécialiste de l’art roman.
L’histoire tourne autour de cette rencontre et des liens qui se créent entre Theo et Elinor. Elle est entraînée par Theo dans une aventure ébouriffante passant d’auberge mal fréquentée aux oubliettes d’un château français, à la recherche d’un calice de collection presque inestimable. Lors de cette quête, Elinor va se découvrir plus aventurière qu’elle ne le pensait et s’ouvrir à la sensualité.
Même si l’intrigue est fort développée, le récit est mené autour de la relation de Theo et Elinor, ce qui rend la deuxième partie du roman un peu répétitive. Toutefois, le style de l’auteur, si agréable, rend l’histoire entraînante et la romance douce et touchante.
Louise Allen nous fait encore une fois passer un bon moment de lecture avec ce roman tiré de sa saga des Ravenhurst. Deux autres romans de la saga sont déjà parus dans la collection Les Historiques : Audacieuse Lady Belinda et Un choix irrévérencieux.
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 310
Editeur : Harlequin
Collection : Les historiques
Sortie : 1 avril 2011
Prix : 6,25 €