W9 – Le cave se rebiffe

Ce film serait aujourd’hui totalement oublié, s’il n’y avait pas les dialogues de Michel Audiard, aussi jubilatoires que… poétiques ! Gilles Grangier est un honnête faiseur, mais sa complicité évidente à l’écran avec Jean Gabin, lui donne le petit plus supplémentaire pour se surpasser.

Quel plaisir de retrouver Bernard Blier, bien-sûr, mais aussi et surtout Maurice Biraud qui représente le « cave » idéal, ou Ginette Leclerc, à l’interprétation inoubliable dans le Corbeau ! Par contre, il faut oublier une pathétique Martine Carol qui marche à peine droit et dont la voix éraillée et peu naturelle souligne l’état de santé plus que chancelant de la star sur le déclin.

Lorsque le cinéma se la jouait anti Nouvelle-Vague… dans les années 60 !