Il m’aime… un peu… beaucoup ? – Avis +

Présentation de l’éditeur

Si un jour quelqu’un m’avait dit que je deviendrais l’une de ces filles qui sacrifient tout pour leur petit ami, je lui aurais bien sûr ri au nez ! Moi, Amy Sheldon, célibattante émérite, reine du shopping et de la débrouille, attendre toute une nuit devant mon téléphone qu’un homme daigne m’appeler ? Jamais ! Annuler une virée entre copines pour courir le rejoindre ? Jamais ! Troquer ma superbe veste vintage pour une horrible robe de mariée ? Au grand jamais !

Mais bon, ça c’était avant que je rencontre le très sexy Henry Castle. Eh oui, à vous, je peux bien l’avouer, d’un simple regard, ce beau brun mystérieux m’a transformée en groupie hystérique. Je n’ai maintenant plus qu’une obsession qui tient en une seule question : est-ce qu’il m’aime ?

Avis de GaëlleB

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec la chick-lit, c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi l’on va tomber[[merci monsieur Gump !]]. Si l’on se base sur le quatrième de couverture, on imagine ouvrir un livre à l’humour potache où une héroïne névrosée dégaine la carte de crédit comme Lucky Luke son revolver. Et puis, on se met à lire et la bonne surprise est au rendez-vous.

Tel est le cas ici où loin d’être une valkyrie de la cause féminine ou un fashionata digne de Carrie Bradshaw, Amy, notre héroïne, n’est en fait qu’une femme comme les autres qui végète dans un travail alimentaire, navigue entre famille et amies et tente d’oublier que son fiancé est mort dans l’accident de la voiture qu’elle conduisait. Mais du jour au lendemain, cette gentille routine est brisée. La voilà obligée de quitter sa maison, trouver un nouveau job et elle rencontre Henry Castle. C’est cette période de transition qui nous est racontée.

Beaucoup irons vers ce livre à reculons. Pourquoi ? Parce qu’il est écrit à la première personne. Pourtant, c’est une des forces du roman. Nous ne connaissons que le point de vue d’Amy, connaissons ses doutes, ses angoisses et ses petits bonheurs et cela permet une certaine empathie avec elle.

Amy est un personnage tangible, elle existe, nous la croisons tous les jours dans le miroir, dans le bus ou au bureau. C’est peut être aussi la raison pour laquelle, l’histoire fonctionne. Bien sûr l’intrigue use de grosses ficelles, mais l’on se reconnaît en elle. Et on aime car quoi de mieux que de voir « Mademoiselle tout le monde » parvenir à changer de vie, trouver l’amour et le job de ses rêves ?

Parce qu’au fond, une tireuse d’élite de la carte bleue qui collectionne les grands sacs de luxe ou les chaussures hors de prix, c’est amusant une fois… mais à la longue, c’est écœurant !

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 367
Editeur : Harlequin
Collection : Red dress ink
Sortie : 1 octobre 2010
Prix : 9,40 €