Le Grec, tome 2 : Ligne de dope – Avis +

– J’ai découvert une nouvelle application de la loi de Mariotte : la connerie c’est comme les gaz, ça tend à remplir tout l’espace disponible !

Né de parents grecs Thefanos Papoutsonoukadar, alias « Le Grec », a décidé de pratiquer les deux disciplines de ses ancêtres : la lutte greco-romaine et la philosophie. Ceci l’aide grandement dans ses activités de commissaire de police.

Ainsi il peut philosopher à son aise sur la connerie :
– connerie des barbus islamistes
– connerie de leurs recrues crédules
– connerie de la République qui laisse tomber les communautés
– connerie des policiers en tenue qui n’ont rien trouvé de mieux que de s’en prendre à sa garde prétorienne personnelle berbère
– connerie des trafiquants de drogue qui n’ont rien trouvé de mieux que se prendre à un ancien de l’équipe olympique de lutte
– connerie des adeptes du dopage qui choisissent une faible espérance de vie à une gloire illusoire

Ses aptitudes physiques lui permettent d’avancer des propos percutants. Ses aptitudes intellectuelles lui permettent de philosopher sur la valeur de la baston, mais également de citer Aldous Huxley. Ces références littéraires ne sont bien entendu annoncées que pour éclairer son propos et absolument pas pour séduire sa ravissante supérieure hiérarchique, ayant réussi l’amalgame de l’autorité et du charme.

Cette intéressante description du dopage contemporain s’accompagne des commentaires cyniques du héros qui joue son rôle d’immigré grec sur la caricature :

– Mon père disait : « Au fond les Français ont de la chance… on aurait pu émigrer ailleurs !« .

Fiche Technique

Couleurs : Bruno Pradelle
Editeur : Glénat
Collection : Graffica
Sortie : mai 2010
Prix : 13 euros
Inédit, grand format, 48 pages couleurs