
Éditeur : Dupuis
de François Walthéry, Mittéï et Pierre Seron
Natacha : tome 7
– La Joconde !…
– Elle barbote dans la mer, et le pilote s’en sert comme bouée !
Tout a commencé par une collision entre un avion et une moto-side car. Précisons que la collision a eu lieu au sol, mais que la moto était pilotée (rectification conduite !) par un dénommé Walther pilote à la B.A.R.D.A.F.1 Survient alors une voiture conduite par une dénommée Natacha. Cette employée de musée interrompt la bagarre entre les deux chauffards (rectification pilotes !) et leur propose de les conduire à l’aéroport.
Amoché par les poings de son collègue (et les coups de parapluie de Natacha), Walther apprend de son supérieur hiérarchique qu’il doit être pilote d’une mission secrète devant conduire une dénommée Monna Lisa à Londres. À bord Walther découvre que la dénommée Natacha a pour nom de famille Mona Lisa. Euh non, Monna Lisa (alias la Joconde) est le nom du tableau qu’accompagne Natacha pour une exposition au British Muséum. Euh, Walther a bien entendu parler du tableau peint par Léonard de Vinci, n’est-ce pas ?
Passons, les aventures des deux grands parents de Natacha et Walther se déroulent cinquante ans avant celles de leurs illustres descendants2. Après des péripéties et démonstration de sang-froid (Natacha) et d’incompétence (Walther) l’histoire s’achève lorsque l’hôtesse de l’air Natacha et Walther le steward finissent de se raconter cette histoire survenue à leurs grands-parents.
Ce n’est que la première partir de l’album. Après une ellipse impliquant un détournement d’avion survient la seconde histoire Natacha et les Petits Miquets.
En effet l’avion de ligne de la B.A.R.D.A.F. (oui, toujours la même compagnie aérienne) a pour passagers d’illustres dessinateurs de bande dessinée3 accompagnés de leur éditeur Dupuisard (toute ressemblance…). Ceux-ci sont ravis du voyage (sauf Lampil qui a peur de l’avion). L’œil exercé des dessinateurs leur permet de constater que l’hôtesse de l’air ressemble à quelqu’un, mais qui ? Passons, un nouveau détournement d’avion oblige le pilote à se poser sur une île appartenant à un riche homme d‘affaire nommé Zorba (il est Grec).
À deux doigts du délire, cet album4 qui a servi de base pour le scénario du film de Noémie Saglio Natacha (presque) hôtesse de l’air se révèle riche en gags et en allusions.
- En Belgique le mot « bardaf » est une onomatopée désignant une chute ↩︎
- Il s’agit du premier album où ils sont présents ; on les retrouvera dans Le Grand Pari, Les Culottes de fer, L’Épervier Bleu et Sur les traces de L’Épervier Bleu. ↩︎
- Berck, Cauvin, Deliège, Delporte, Devos, Fournier, Francis, Franquin, Gos, Hausman, Hubinon, Jidéhem, Jijé, Lampil, Leloup, Macherot, Mittei, Morris, Peyo, Piroton, Roba, Sirius, Tacq, Tillieux, Vittorio, Walthéry, Wasterlain et Will ↩︎
- Il est également présent dans le recueil numéro 3 Voyages à travers le temps qui regroupe les albums L’Hôtesse et Monna Lisa, Instantanés pour Caltech et Les machines incertaines.
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Fiche technique
Format : album
Pages : 46
Scénario : François Walthéry et Mitteï
Dessin : François Walthéry et Pierre Seron
Couleurs : Vittorio
Édition : Dupuis
Sortie : 1 janvier 1986 (huitième édition)
Prix : 15 €