Syfy – Star Trek Sans limites

Lundi 30 décembre 2024 à 21H00

film américain de Justin Lin (2016)

– On va se détendre. Tout va bien.
– L’optimisme forcé dans votre voix dénote une volonté d’instaurer le calme.
– Spock, je ne vous sers pas de salade.
– Docteur, je ne vois pas en quoi l’évocation d’une plante potagère se relie à notre situation.

Après une mission diplomatique désastreuse, l’U.S.S. Enterprise rallie la base stellaire Yorktown1 commandée par l’amiral Paris (Shoreh Aghdashloo)2. Mais l’équipage est aussitôt rappelé pour une mission de sauvetage dans une nébuleuse inexplorée.

Tombant dans une embuscade, l’U.S.S. Enterprise s’écrase sur une planète. Alors que l’essentiel de l’équipage est capturé, Kirk (Chris Pine) et Chekov (Anton Yelchin) s’efforcent de rallier ce qui reste de l’Enterprise pour utiliser ses capteurs. De son côté, Montgomery Scott (Simon Pegg) fait connaissance avec une extraterrestre nommée Jaylah (interprétée par la française Sofia Boutella qui a utilisé au mieux ses capacités de danseuse dans les scènes de combat)3 dont le vaisseau a été autrefois attaqué tout comme l’Enterprise.

Elle lui propose une alliance : sa connaissance des lieux et ses capacités de combattante contre les compétences de Scott en ingénierie. C’est ainsi que Scott fait une spectaculaire découverte. Pendant ce temps, le docteur McCoy (Karl Uban) et Spock (Zachary Quinto) se retrouvent face à des problèmes cruciaux : la blessure de Spock et l’obligation de se supporter :

– Bon, si mes souvenirs sont exacts, les Vulcains ont leur cœur là où les Humains ont leur foie.
– C’est exact docteur.
– Eh bien, cela explique un tas de choses.

Il existe une tendance à Hollywood qui consiste à recycler des scénarios. Dans Star Trek Beyond (en français Star Trek Sans limites), on retrouve de nombreux éléments scénaristiques déjà présents dans Star Trek insurrection (1998). Outre le camouflage holographique d’un vaisseau, les adversaires se caractérisent par leur longévité, alors que leur corps s’est transformé, dissimulant ainsi leur véritable nature.

Mis à part le scénario imparfait, la réalisation implique des combats impressionnants aussi bien dans l’espace qu’au sol, tandis que Kirk nous fait un remake de Steve McQueen dans La Grande évasion. Le summum du spectaculaire est atteint lors de l’affrontement final se déroulant au sein même de la station spatiale de Yorktown, où les adversaires s’efforcent d’exploiter la différence de gravité.


  1. L’USS Yorktown avait eu pour premier commandant le capitaine Christopher Pike. ↩︎
  2. Selon le scénariste Simon Pegg, elle serait l’ancêtre de Tom Paris de Star Trek Voyager. ↩︎
  3. Simon Pegg a révélé lors d’une conférence de presse que le personnage de Jaylah avait été inspiré par Jennifer Lawrence dans le film Winter’s Bone (2010). « Nous essayions de créer ce personnage très indépendant, mais nous n’avions pas de nom pour cela », a déclaré Pegg. « Alors nous l’avons simplement appelé Jennifer-Lawrence-In-Winter’s-Bone. « C’est un long nom », a plaisanté l’écrivain et acteur. « Alors ça a commencé à devenir fatigant de toujours dire, eh bien, Jennifer-Lawrence-In-Winter’s-Bone se bat ici. Alors on a commencé à l’appeler J-Law, puis elle est devenue Jaylah ». ↩︎