film français de Alexandre Charlot et Franck Magnier (2024)
Présentation officielle
Louis, jeune fêtard paresseux, multiplie les frasques et dépense sans compter la fortune de son père, président d’un groupe hôtelier de luxe. Excédé, ce dernier décide de donner une bonne leçon à son fils, avec une idée révolutionnaire : lui faire croire qu’il a mystérieusement atterri trois siècles et demi plus tôt, au temps de Louis XIV !
Pris dans cette mascarade soigneusement réalisée, le jeune homme va vite découvrir qu’à l’époque, ce n’était pas la vie de château pour tout le monde ! Adieu paillettes et smartphone, Louis va devoir bien contre son gré les troquer contre ballets, seaux et guenilles. Maltraité par un vicomte tyrannique, le jeune larbin s’apprête à en baver !
Avis de Valérie
Lorsqu’on a beaucoup d’argent, donner une bonne leçon à son fils prend une tout autre dimension. Louis Casteigne, fils du roi de l’hôtellerie de luxe, est une catastrophe ambulante. Se prenant pour un influenceur, il déglingue les suites luxueuses de son père avec ses amis et une panthère noire. Jusqu’au jour où ladite belle bête dévore un wallaby ce qui engendre une levée de bouclier de la part de toutes les associations animalistes.
Sur la sellette, Jean-François Casteigne qui n’arrive pas à raisonner (ou arraisonner) son fils, accepte l’aide de son ami réalisateur Chris Palmer. L’idée ? Faire croire à Louis, après l’avoir drogué, qu’il est un valet de pisse sous le règne du bon Roi-Soleil. Des acteurs sont engagés et une organisation quasi-militaire est organisée. À l’aide d’oreillettes et de drones, les acteurs évoluent autour de Louis comme s’ils vivaient réellement au XVIIe siècle. l’illusion est parfaite… ou suffisamment tangible pour un inculte fainéant qui ne sait rien faire.
On pourrait s’imaginer devant un Truman Show à la française, et malgré un scénario abracadabrantesque, la cohérence tient bon au début (en supposant que le manque de culture du sale gosse lui fasse accepter pas mal de choses). Les acteurs sont bons, et la réalisation correcte. Mais on finit par s’ennuyer car la réalisation tire de trop grosses ficelles, puis à regretter une débauche de bons sentiments.
Avec un terreau fertile (bonne idée, bons moyens et bons acteurs), Le Larbin aurait pu être intéressant. Il reste sympa à regarder si on avale les couleuvres que le spectateur moins ignare que l’héritier ingrat ne manquera pas de relever.
Fiche technique
Sortie : 17 juillet 2024
Genre : comédie
Avec Audran Cattin, Kad Merad, Clovis Cornillac