Ce mardi 3 septembre 2024, nous avons eu l’occasion (et la chance) d’assister à la conférence presse du spectacle dansant ‘Wing Chun’ qui aura lieu le 3-4-5 et 6 octobre au Palais des Congrès de Paris !
C’est dans le cadre de la célébration du 60eme anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la République populaire de Chine que le spectacle ‘Wing Chun’ arrive à Paris. Ce spectacle est produit par la ville de Shenzhen, provenant de la région dont est originaire le fameux Ip Man.
Le Théâtre d’Opéra et de Danse de Shenzhen a ainsi dressé un spectacle dansant basé sur ce maître de cet art martial qu’est le Wing Chun. Depuis 2022 la troupe joue ce spectacle, 40 villes et plus de 200 représentations plus tard, c’est en France que ces artistes vont performer et nous faire voyager dans la Chine du XXeme siècle.
Le spectacle a été crée pour promouvoir l’art traditionnel chinois hors de ses frontières. Après plusieurs performances hors de ses frontières mais en Asie, le spectacle s’exporte en Europe (à Londres du 28 aout au 7 septembre et en France du 3 au 6 octobre). D’apporter une touche de l’histoire et de la culture chinoise via la légende qu’est le maître de Bruce Lee. Le spectacle intègre également d’autres éléments tel que la soie et la danse classique, et fait également connaître la ville de Shenzhen au monde.
C’est avec plaisir et curiosité qu’on a également pu voir en live trois courtes performances des trois acteurs principaux : CHANG Hongji (Ip Man), XU Tianhui (Wing-sing – l’épouse de Ip Man) et FENG Haoran (Dachun/maître du Tai Chi). Ces derniers ont également participé à une courte session de questions-réponses.
A travers cette session, nous apprenions que Hongji Chang, le danseur qui incarne Ip Man a commencé la danse la classique à ses 7 ans, Tianhui Xu, la danseuse jouant l’épouse de Ip Man, à ses 8 ans et Haoran Feng lui a commencé à ses 9 ans. Aucun d’entre eux ne pratiquaient le Wing Chun avant la création du spectacle et c’est pour celui-ci qu’ils ont appris cet art.
Suite à cette réponse, il a été demandé quelles étaient fondamentalement les différences et comment équilibrer les deux arts (la danse et le wing chun). A cette question Hongji précisait que la danse amenait des mouvements fluide et le kungfu était lui plus sec, mais les deux arts faisaient usage du corps et que lors de la préparation leur connaissance en danse avait beaucoup aidé. Que grâce à ces compétences qu’ils avaient déjà, il a été plus facile de s’adapter à cet art martial.
Sur une autre question, Hongji rappelait que le spectacle était une production de la ville de Shenzhen, donc naturellement le projet a été porté par le Théâtre d’Opéra et de Danse de la ville. Le spectacle permet la promotion de la ville ainsi que de la culture traditionnelle chinoise. Tianhui rajoutait alors que grâce à ce spectacle de danse, ils étaient fiers de promouvoir la culture et l’art de la Chine. Ils avaient la possibilité de raconter l’histoire de la Chine en France, mais aussi face au monde entier, avec la confiance de la Chine pour eux.
D’un point de vue plus technique, il était enfin demandé aux trois acteurs quel vocabulaire était utilisé lors des entrainements, si c’était la danse classique ou l’art martial qui prédominait. A cette question, il était répondu que c’était moitié-moitié. Qu’il fallait connaître les bons gestes de l’art martial pour donner le coup et que ça restait un spectacle de danse donc il y avait l’ajout de cette performance dans laquelle leurs mouvements sont parfois exagérés.