Le grand livre des bonnes nouvelles – Avis +

Editeur : Robert Laffont

de David McCandless

Présentation de l’éditeur

Nous vivons dans un flux constant d’informations. Comment trier, hiérarchiser, et assimiler cette masse de données ? David McCandless nous propose une solution aussi efficace que captivante : l’infographie, qui permet de visualiser des informations complexes pour les comprendre rapidement. Son travail d’abstraction et d’explicitation nous permet de saisir immédiatement les corrélations, les évolutions, pour un apprentissage ludique, spontané et enrichissant.

Dans son troisième livre très attendu, l’auteur a choisi de mettre en lumière des bonnes nouvelles : partout à travers le monde, des choses changent et avancent dans le bon sens. Sa démarche ici ne se résume pas à simplement dévoiler faits et informations : McCandless change notre regard sur le monde dans cette magistrale leçon d’optimisme.

Avis de Thérèse

Journaliste de données et spécialiste du design de l’information, David McCandless dédie ce livre « aux millions d’anonymes qui contribuent inlassablement et silencieusement à faire de cette planète un monde meilleur« . Alors que les différents médias semblent prendre un malin plaisir à ne mettre en avant que les mauvaises nouvelles (et ce n’est pas ça qui manque), voilà un livre qui fait du bien !

Quels que soient ses principaux centres d’intérêt, on peut trouver au fil des pages des informations qui remontent le moral.

Si on s’intéresse en priorité à l’enfance, on apprend qu’en 1820, dans le monde, 43 % des enfants mouraient avant l’âge de cinq ans, et il n’y en avait plus que 3,7 % en 2020 (c’est toujours trop, mais l’amélioration est importante). En 1970, 36 % des filles n’avaient pas accès à la scolarité même primaire ; elles étaient 9 % en 2019. Si on s’intéresse avant tout à l’environnement, on apprend qu’en 2002 la surface de forêts appartenant aux peuples autochtones qui les protègent était de 3,7 millions de km². Quinze ans plus tard, en 2017, cette surface est passée à 5,2 millions de km².

Concernant les droits des femmes, en 1930 seuls 15 % des pays leur accordaient le droit de vote. En 2020, c’est 98 % des pays (sauf le Vatican et Brunei). Concernant la protection animale, la population de baleines à bosse était de 10 000 en 1966, elle est passée à 135 000 en 2019. En 1981, il restait 254 gorilles des montagnes, et ils étaient 1 063 en 2018. Le nombre de rhinocéros est passé de 4 845 en 1988 à 5 630 en 2014. De manière générale, en 1978 69 % de la population mondiale savait lire et écrire, le chiffre est passé à 86 % en 2016. En 1990, 71 % de la population mondiale avait accès à l’électricité, contre 89 % en 2017.

On trouve dans le livre quantité de données sur d’autres sujets, comme la santé, la lutte contre la pollution, etc. Mais David Mc Candless ne se contente pas d’énumérer des informations positives sous forme de jolis graphiques colorés en faisant l’impasse sur tout ce qui reste à faire, il présente également énormément de données et d’études sur les travaux en cours sur ces différents sujets, avec les solutions proposées, envisagées ou en cours.

En préambule, David McCandless déclare avoir « l’impression que l’optimisme fonctionne comme un muscle et doit être soutenu par une activité physique régulière et un régime fait d’informations saines« . Le Grand livre des bonnes nouvelles est le coach idéal pour muscler son optimisme ! A lire absolument, pour ne pas s’enfoncer dans la morosité et le renoncement à force de ne voir partout que les mauvaises nouvelles.

Fiche technique

Format : broché
Pages : ‎ 256
Éditeur ‏: Robert Laffont
Sortie : 16 novembre 2023
Prix : 23,90 €