Juste avant les grandes vacances, les éditions Pocket convient quelques lectrices (une majorité écrasante de femmes et le thème de la soirée permettent exceptionnellement cet accord non-inclusif) à rencontrer trois autrices autour de romans où une ou des femmes ont été au centre d’une aventure exceptionnelle.
Le 14 juin, nous avions donc rendez-vous à l’Hôtel-Spa La Belle Juliette pour passer un moment avec Marina Dédéyan, Julie Printzac et Tracy Rees chacune pour un roman totalement différent de l’autre.
Là où le crépuscule s’unit à l’aube : Marina Dédéyan a puisé dans ses racines slaves et dans la mémoire familiale pour proposer un roman historique se déroulant en Russie où l’on va côtoyer Fabergé, Nabokov, la Pavlova ou Nijinski… Son prochain projet s’attachera à relater les événements se déroulant actuellement en Arménie dont la frontière avec l’Azerbaïjan est sous tension (pour user d’euphémisme).
0 : Julie Printzac est traductrice et éditrice et elle s’est lancée dans l’écriture avec un premier roman (La Solitude des femmes qui courent), avant de rendre hommage à sa famille qui a dû fuir les nazis durant la Seconde Guerre mondiale en France… car Juifs. Elle nous a confié qu’en demandant à ses parents et grand-parents de lui raconter cette période, elle les a découverts sous un autre jour et s’est rendue compte qu’eux aussi étaient des héros.
Le Manoir aux roses : Tracy Rees nous a épatées en disant qu’elle passait en général 6 mois en recherche pour ses romans historiques. La richesse des détails, cette fluidité d’immersion que le lecteur ressent en parcourant ses romans ne peuvent que s’expliquer par ses connaissances préalables sur l’époque victorienne anglaise et le début du XXe siècle. Son prochain roman sera un spin off du Manoir aux roses et reprendra certains des personnages…
Trois romans balayant des horizons différents mais réunis autour du courage d’une ou plusieurs femmes.