Paris Première – Du rififi à Paname


– Alors, c’est toi, Paulo les Diams.
– Pour les loquedus de ton espèce, je suis Paul Berger.

Le trafic d’or que mène Paulo les Diams (Jean Gabin) est fructueux. Tellement qu’il attire l’attention de collègues qui voudraient bien en avoir une part. Objection ! Pour le racket, Paulo ne reçoit que les employés de monsieur Giscard d’Estaing (le ministre des Finances de l’époque).

Aux baffes succède l’échange de bastos (la concurrence vient d’Italie). Au cours d’une tentative d’assassinat, Paulo ne doit la vie qu’à Mike Thomson (Claudio Brook), un journaliste américain qui a conservé ses réflexes de la guerre de Corée. Paulo l’embauche aussitôt comme garde du corps, ignorant qu’il s’agit d’un agent américain.

Les trois camps entament une lutte faite de ruse et d’affrontement et ceci sous le regard de la belle Lili Princesse (Mireille Darc).

Il s’agit d’une adaptation du roman d’Auguste Le Breton. Ce dernier, qui a fait déposer le mot rififi, connaissait un peu… beaucoup le monde de la pègre. Cela lui a donné de la matière pour plusieurs dizaines de romans dont une dizaine ont été portés à l’écran.