– Dis donc ! Ton article, il était faux, hein !
– Mais, c’est exact qu’il était faux !
– Tu prétends qu’il était faux maintenant que tout le monde croit qu’il était vrai !
– Ben, c’est pourtant vrai !
Les délits spectaculaires du criminel masqué nommé Fantômas attirent l’attention de la police comme de la presse. Tandis que le commissaire Juve (Louis de Funès) promet une arrestation prochaine le journaliste Fandor (Jean Marais) publie un article relatant une interview (fausse) du personnage.
Fantômas comme Juve n’apprécient guère. Fantômas fait enlever Fandor et lui ordonne de publier un rectificatif. Mais à peine libéré de Fantômas Fandor se fait arrêter par Juve, ce qui l’empêche d’accéder à la demande de Fantomas.
Aussi, une fois sorti de la garde à vue, Fandor se fait à nouveau enlever par Fantomas.
Pendant ce temps Juve, organise un piège pour Fantômas et il échoue… Non seulement Fantômas réussit son forfait (en portant un masque correspondant au visage de Fandor), mais en plus il enlève Hélène (Mylène Demongeot) la fiancée de Fandor.
Au moins Juve a tout compris Fandor est en réalité Fantômas !
Peu de temps après Fantômas commet un nouveau délit… sous les traits de Juve. L’inspecteur Bertrand (Jacques Dynam) « comprend » alors que Juve est Fantômas, tandis que Fandor est son complice ! Et il les fait arrêter tous les deux.
Les romanciers Pierre Souvestre et Marcel Allain écrivirent les exploits de Fantômas de 1911 à 1963. Ceux-ci furent portés à l’écran une dizaine de fois de 1913 à 1949.
Le Fantômas de 1964 est le premier film d’une trilogie réalisée par André Hunebelle. Le contexte a été actualisé. Mais la plus grande modification réside dans l’humour. Le génie du mal créé par Souvestre et Allain ensanglantait avec enthousiasme les rues de Paris et faisait accuser autrui de ses crimes. Ce dernier point se retrouve dans le film, mais cela se déroule dans un contexte cocasse de confusion et de maladresse policière.
D’ailleurs, Juve, allègrement, vole la vedette à Fantômas dans une brillante synthèse d’énergie et d’incompétence.