Professeure d’anglais à Tokyo, Margaret cherche un sens à sa vie. La jeune femme croise le chemin de Kazu, un Yakuza dont elle tombe amoureuse malgré le danger et la tradition qui entravent leurs chances d’être ensemble…
Avis de Valérie
Présentée comme une romance contrariée exotique (et un peu érotique, même si on ne voit rien de grave à par de la nudité, pensez à vos jeunes enfants avant de le visionner), Love hotel girl est finalement plus intéressant qu’un succédané de Cinquante nuances… car s’il l’on parle de soumission et de Kinbaku, on est loin des clichés exhibitionnistes. Le long-métrage aurait été parfait si les traditions dont il est question avait été mieux qu’effleuré et si le scénario avait été un tout petit plus profond !
Margaret est une jeune femme qui se perd dans tous les excès, très visiblement habitée par un désespoir qui menace de l’engloutir. Elle travaille à Tokyo en enseignant la prononciation de la langue anglaise dans une école d’hôtesses de l’air et passe ses soirées à boire et à faire des rencontres qui se terminent dans les love hotels.
Un soir, elle croise fugacement le regard d’un homme au volant d’une voiture, une fascination immédiate nait, mais se perd lorsque l’homme redémarre… Puis il la retrouve dans une librairie, une relation étrange
Il est vrai que Alexandra Daddario habite avec beaucoup de délicatesse ce rôle difficile. Son physique à la fois innocent et incendiaire permet une subtilité qui fait reculer les images d’Epinal. Face à elle, Takehiro Hera est parfait, car il apporte justement une personnalité en miroir, il est intense et mystérieux, aussi attaché à la tradition que la jeune femme n’en possède aucune.
Dès le début, on comprend qu’il s’agit plus d’une histoire de renaissance que d’amour, même si l’attraction est brûlante. Les images sont magnifiques,
Fiche technique
Sortie VOD : 28 juillet 2021
Durée : 97 minutes
Genre : drame
Avec Alexandra Daddario, Takehiro Hira, Carice van Houten…
Titre original : Lost Girls And Love Hotels