Vous devez vous accoupler avec Kyle Reese.
2029 : les forces humaines menées par John Connor investissent un local contenant un dispositif de voyage temporel. Les machines viennent d’être vaincues et tous les Terminators ont cessé de fonctionner. Cependant l’un d’entre eux un T-800 a été envoyé dans le passé pour éliminer Sarah Connor avant qu’elle ne donne naissance à John Connor le leader de la rébellion humaine.
Pour contrer cette offensive temporelle John Connor (Jason Clarke) envoie son propre combattant en 1984. Il s’agit de Kyle Reese (Jay Courtney) qui a pour mission de protéger Sarah Connor (Emilia Clarke) et également de… mais cela John Connor ne l’a pas précisé.
1984 : le T-800 (Arnold Schwarzenegger) arrive dans la nuit et cherche à se procurer des vêtements auprès de bikers. La suite est prévisible… NON ! Un intervenant surprise bouleverse l’histoire attendue !
Pendant ce temps Kyle Reese subit l’attaque d’un T-1000 métamorphe (Lee Byung-Hun). Les spectateurs avertis savent que ces deux événements sont impossibles.
Et les voyages temporels alors…
Ce cinquième film de la série Terminator ne constitue pas à proprement parler un reboot. Mais suite à un voyage temporel s’étant déroulé entre une époque future imprécise et l’année 1973, la ligne temporelle a été modifiée et le 1984 où devait arriver Kyle Reese n’existe plus.
Le but de surprendre le spectateur est parfaitement réussi. De plus, la frappe nucléaire décidée par Skynet n’a pas eu lieu en 1997 (on s’en serait aperçu). Kyle Reese vient donc d’un monde ravagé par une attaque nucléaire et une guerre entre les rescapés humains et les machines dirigées par Skynet. Cependant, cette intelligence artificielle constitue toujours une menace. Tôt ou tard elle sera mise en service et enverra des Terminators dans le temps.
La menace est réactualisée. L’adversaire est devenu plus redoutable. Accessoirement, l’astuce scénaristique du voyage temporel supplémentaire permet de faire se rencontrer deux versions d’un même personnage.
On notera même quelques pointes d’humour. Certes, le contexte ne s’y prête guère. Cependant, pendant 44 ans, un Terminator infiltré a essayé de se socialiser avec des résultats… discutables.
Cette suite, engendrée par un voyage temporel, a suscité l’enthousiasme de James Cameron le réalisateur des deux premiers volets de la saga Terminator. C’est d’ailleurs lui qui a trouvé une explication à la présence d’un Arnold Schwarzenegger de 67 ans en tant qu’acteur dans le film. Cameron a en effet suggéré le vieillissement du tissu vivant recouvrant l’enveloppe métallique d’un Terminator.