Présentation officielle
Propulsée au poste de Premier Violon de l’orchestre impérial par un concours de circonstances, Céphise se voit contrainte d’intégrer la cour de Cendrelune. Elle y découvre un univers où règne un danger permanent, où faux-semblants et complots de toutes sortes rythment la vie quotidienne des courtisans.
En parallèle, les prémices de la dissidence se propagent au cœur de la Cité d’Acier, et la légion censée mater la révolte en Achéron tarde à revenir au palais. Céphise saura-t-elle déjouer les pièges de cette nouvelle vie et reconnaître ses véritables alliés – ceux qui partagent son vœu le plus cher… ?
Avis de Chris
Cet avis contient des révélations clés du tome 1 !
Alors qu’Héphaïstos surprend Céphise et Verlaine dans une posture ambiguë, la jeune rapiécée se met en danger et se retrouve face à une horde ecclésiastique, pour le moins surprise de la croiser en ces lieux sacrés. Bien malgré elle, la voici nommée Premier Violon de la Cour et surtout : favorite de l’Exécuteur ! Tandis que Verlaine tente de briser les liens qui l’unissent à son Père, Orion, les courtisans de ce dernier jalousent et envient Céphise pour qui sa présence est aussi surprenante qu’hérétique.
La symphonie du temps se révèle aussi bien écrit que Le jardin des âmes, avec moins de tics d’écriture que le premier. Il y a toutefois un petit flottement après les premiers chapitres et beaucoup trop de questionnements intérieurs. Pour les personnes qui ont du mal avec la romance, qui plus est adolescente, le fait de voir les personnages ressasser sans arrêt les mêmes conflits intérieurs pendant 300 pages peut lasser. Pour les autres, l’émotion et les sentiments qui prennent de l’ampleur peu à peu seront bien appréciés, grâce à la plume de Georgia Caldera.
L’histoire dystopique et légèrement steampunk prend son envol grâce aux nombreux passages sur les alter ego de Céphise et Verlaine, plus approfondis et plus intéressants qu’auparavant. Ils dévoilent peu à peu la raison pour laquelle les Dieux ont pris le pouvoir et dans quel contexte. De plus, quelques chapitres se distinguent par le point de vue de personnages secondaires, dont un qui pourrait prendre de l’ampleur par la suite.
Ces moments fugaces avec d’autres protagonistes ne sont pas encore assez développés et on peut regretter le fait que Proserpine et Olympe soient si peu mises en avant, au profit du « couple » principal qui a tendance à tourner en rond avant de se décider, presque sur un coup de tête, à agir. Néanmoins, Olympe apporte un parfum de fraîcheur, avec sa vision du monde. Peu importe que l’on vive dans la Cathédrale ou dans la ville de l’Acier, nulle personne n’est à l’abri du malheur.
L’univers présenté dans la saga Les brumes de Cendrelune se veut complexe et bien amené, mais reste encore un peu en surface. Il est à espérer que toutes les questions que l’on se pose soient résolues par la suite. Enfin, à l’instar du premier tome, la fin de celui-ci est un bon gros cliffhanger comme on les aime (ou pas). Il faudra donc s’armer de patience pour découvrir la suite et fin de cette trilogie, originale et, malgré quelques défauts, prenante.
Fiche technique
Format : poche
Pages : 411
Éditeur : J’ai Lu
Sortie : 14 octobre 2020
Prix : 13,90 €