– Je pense que le jour où on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner.
L’inspecteur de police Albert Gouvion (Robert Dalban) a échoué dans sa mission d’escorter une collection de bijoux. Il a été surpris (les tirs de bazooka ça surprend). Marcel Lurat, alias « Quinquin » (André Pousse) s’est emparé du butin et ceci à la grande contrariété du commissaire Joss (Jean Gabin).
Peu de temps après, Albert Gouvion est retrouvé mort : suicide ou accident ?
Selon le médecin légiste il s’agit d’un regrettable accident. Selon le commissaire Joss dans ce cas, la mort de Louis XVI aussi.
Émile Vergnes, alias « le Génois » (André Weber) gangster de profession et guitariste amateur, explique à Joss sa conception de l’ordre. Il aime que les voyous soient d’un côté et les policiers de l’autre. Or Gouvion, on ne savait plus très bien de quel côté il était. À force de fréquenter le milieu, il s’y était fait des relations, même, en quelque sorte, de la famille. Léon de Lyon, malfrat récemment trucidé, avait une sœur nommée Nathalie (Dany Carrel) pour qui Gouvion éprouvait un grand intérêt.
Cela commence à se préciser et Joss prend une décision. Il ne va plus envoyer les truands devant les jurés, comme ça il n’y aura plus de non-lieu ni de remise de peine. Il va organiser la Saint Barthélémy du milieu !
Cette adaptation du roman Pouce de Jean Délion bénéficie de la présence de Jean Gabin à l’écran, de Georges Lautner derrière la caméra et de Michel Audiard aux dialogues.