L’Homme qui aimait trop les livres – Avis +

Présentation de l’éditeur

Un voleur de livres rares, un libraire obstiné, l’histoire d’une traque haletante entre deux amoureux du livre.

Jusqu’où iriez-vous pour mettre la main sur le livre de vos rêves ? Mieux encore, jusqu’où iriez-vous pour avoir une bibliothèque remplie de vos livres préférés ?
L’Américain John Gilkey a dérobé pour 200 000 dollars de livres anciens. Son but, réunir une collection à son image. C’était compter sans la ténacité de Ken Sanders, libraire irascible, qui s’improvise détective et mène l’enquête.

À travers le récit de cette traque, l’auteur nous plonge dans l’univers fascinant du livre ancien en se posant toujours cette question : de quoi serions-nous capables par amour des livres ?

Avis de Claire

Avez-vous déjà eu envie de voler un livre ? Peut-être s’agissait-il d’un livre rare, cher, précieux. Une première édition de Charles Dickens, de Jane Austen ou de Virginia Woolf ?

C’est en tout cas le quotidien de John Gilkey, jeune Américain apparemment sans histoires, qui travaille par intermittence au magasin de luxe Saks, en Californie. Mais l’homme a un vice, il aime les livres, trop. Et pas n’importe lesquels, ceux qui nous sont inaccessibles, ceux qui rejoignent volontiers les bibliothèques des musées ou des collectionneurs millionnaires. Pour assouvir sa passion, Gilkey va imaginer un ingénieux stratagème qui va lui permettre de réunir une collection hors du commun, les 100 meilleurs romans établis par la Modern Library.

La journaliste américaine Allison Hoover Barlett a remonté la piste du plus grand voleur de livres aux Etats-Unis, son palmarès est impressionnant et sa détermination à toute épreuve. Semaine après semaine, elle a appris le jargon du milieu des livres de collection, décrypté ses combines, rencontré les plus grands professionnels, et surtout apprivoisé ce voleur qui pendant des mois s’est littéralement faufilé comme une anguille.

Ces livres qu’il ne lira jamais doivent lui appartenir, rien d’autre n’a d’importance. Avec une mauvaise foi à toute épreuve, cet arnaqueur se raconte avec candeur, on n’arrive même pas à lui en vouloir. D’ailleurs, à toute chose malheur est bon puisque, suite à ses méfaits, les libraires se sont organisées en comités de défense et luttent plus efficacement contre les vols aujourd’hui.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 264
Editeur : Pocket
Sortie : 2 janvier 2020
Prix : 6,95 €