Mais le constat est toujours aussi mitigé pour les librairies traditionnelles, à fortiori celles que l’on aime défendre le plus, les librairies indépendantes, toujours aussi frileuses à distribuer ce genre comme n’importe quel autre. Mention très honorable à la librairie La Galerne du Havre, qui classe tous ses auteurs par ordre alphabétique, on peut ainsi trouver notre Emily Blaine ou notre Angéla Morelli, ouf !
Le stand Book On Demand a proposé hier un panel très intéressant sur la romance auto-éditée, genre encore plus marginalisé, mais qui trouve une belle et efficace vitrine parmi les blogs. C’était ainsi l’occasion de mettre en valeur à la fois ces auteurs qui méritent d’être découverts et des blogs, qui travaillent d’arrache-pied à les faire connaître.
« A force de lire de la romance on finit par en écrire », tel est le constat de Julie Huleux, autrice prolifique, on a tou.te.s en mémoire sa série sur les pompiers sexy. Selon elle, on écrit avant tout pour éprouver des émotions et les partager avec les lecteurs. La lectrice (ou le lecteur !) de romance lit beaucoup de genres différents, c’est une de ses particularités. Et il a déjà été établi que les lecteurs de romance lisent bien plus que les lecteurs lambda.
Les romances de Clari ont également constaté à travers les échanges qu’elles ont avec leurs followers que ce type de lectorat est plus ouvert. Lhattie Haniel et Julie Huleux ont toutes deux insisté sur l’importance des chroniques et des retours rendus possibles grâce à la magie des blogs. Les réseaux sociaux en général permettent de fédérer une communauté autour d’un roman, auto-édité ou non.
L’auto-édition est un métier qui évolue en fonction du marché du livre, les auteurs se professionnalisent de plus en plus. Il ne s’agit plus juste d’écrire un livre et de voir ce qui se passe, c’est un vrai métier, avec une réelle envie d’offrir une belle lecture aux lecteurs.
Merci à Book On Demand, Les Romances de Clari, Julie Huleux et Lhattie Haniel pour cette passionnante rencontre !