La Constance de l’étoile polaire – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

Il y a de cela quelques générations, une expérience génétique ayant mal tourné a provoqué la Réduction, qui a décimé l’humanité ; une noblesse Luddite a émergé des cendres et a interdit presque toute forme de technologie.

Dans ce monde, Elliot North a toujours su où se trouvait sa place. Quatre ans auparavant, elle a refusé de s’enfuir avec son amour d’enfance, le domestique Kai, préférant choisir les obligations qui la liaient au domaine de ses parents plutôt que l’amour.

Depuis, le monde a changé. Les post-réductionnistes s’efforcent de remettre en marche le progrès ; quant au domaine d’Elliot, il meurt petit à petit, l’obligeant à louer ses terres à Cloud Fleet, un mystérieux groupe de constructeurs de navires dont fait partie un explorateur renommé, le Capitaine Malakai Wentforth – Kai, son amour de jeunesse, devenu presque méconnaissable. Et tandis qu’Elliot se demande si c’est une deuxième chance qui se présente, Kai, lui, semble déterminé à montrer à Elliot tout ce qu’elle a perdu lorsqu’elle a choisi de le laisser partir.

Mais bientôt, Elliot découvre que son vieil ami cache un secret si important qu’il pourrait changer leur société… ou la mettre à genoux. Et une nouvelle fois, elle doit faire face à un choix : s’accrocher aux croyances qui ont forgé son éducation, ou unir sa destinée à celle du seul garçon qu’elle a jamais aimé, même si elle l’a perdu pour toujours.

Inspiré du roman de Jane Austen, Persuasion, La Constance de l’étoile polaire est une romance à couper le souffle où l’enjeu est d’ouvrir son esprit au futur, et son cœur à la seule personne qui est capable de le briser.

Avis de Claire

Dans un monde où une expérience génétique qui a mal tourné a causé ce qu’on appelle « l’Altération », l’humanité a changé et s’organise en trois classes qui divisent et séparent les êtres humains, les Luddites, les Altérés, et les Post, une sorte de classe intermédiaire.

Elliot North fait partie de l’élite. Il y a quatre ans, elle a refusé de céder à la demande de son amour de jeunesse, Kai, qui voulait s’enfuir avec elle. Kai est d’une classe inférieure. Cela ne se fait tout simplement pas. Depuis tout ce temps, leur monde a changé et la classe des Post se distingue. La famille d’Elliot, elle, est comme une vieille famille noble, titrée mais désargentée.

La jeune fille, qui s’occupe de tout pour la survie de sa famille, doit sauver les meubles, et les apparences. Elle est obligée de louer des terres familiales et se retrouve bientôt face à Kai, en fait le capitaine Malakai Wentforth, qui a brillamment réussi. Elliot se rend compte qu’elle l’aime toujours, mais qu’en est-il du jeune homme ? Peut-elle espérer un retour de flamme ? Et quel avenir pour eux dans le monde qui est le leur ?

Inspirée de Persuasion de Jane Austen, cette dystopie met un peu de temps à se mettre en place. Elle s’inscrit dans une saga plus vaste, composée de plusieurs parties. Mais on peut lire ce roman de manière tout à fait indépendante. L’auteur oscille entre présent, et surtout passé, par l’intermédiaire de lettres échangées entre les deux protagonistes. Quand on connaît l’importance d’une certaine lettre dans le roman de Jane Austen, le clin d’oeil est savoureux.

Cependant, l’univers imaginé par Diana Peterfreund est plutôt complexe, on perd parfois un peu le fil. Mieux vaut être amateur de ce genre d’univers, fantastique et onirique, pour apprécier ce roman à sa juste mesure.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 300
Éditeur : Infinity
Collection : Onirique
Sortie : 22 novembre 2017
Prix : 18 €