Ciné+ Premier – Ant-Man

– Est-ce que je peux regagner ma cellule ?

C’est en 1989 qu’Howard Stark (John Slattery) chercha à s’emparer des travaux d’Hank Pym (Michael Douglas) sur les particules (baptisées « particules Pym » en toute simplicité) capables de rétrécir les êtres vivants et les objets.

De nos jours, la firme « Pym Tech » dirigée par Darren Cross (Corey Stoll) s’apprête à reconstituer la formule des particules Pym.

Ancien super-héros de la guerre froide Hawk Pym est à présent trop âgé pour utiliser à nouveau sa combinaison d’homme-fourmi. Son successeur sera Scott Lang (Paul Rudd). Ce lanceur d’alerte ayant payé d’un séjour en prison son intégrité dispose de la jeunesse, d’un sens de la justice et d’un esprit de rébellion.

Sa première mission consiste à récupérer un dispositif énergétique placé dans un ancien entrepôt d’Howard Stark. Aucun problème, enfin si. Sur place, Ant-Man ne peut que constater que cet entrepôt a été rénové par le rejeton d’Howard Stark. Bref, Tony Stark en a fait le QG des Avengers… Oups !

Intégré à l’univers Marvel (bonjour Peggy Carter) ce film fait intervenir les deux versions d’Ant-Man (à ses débuts, Ant-Man affronta de nombreux super-vilains issus de l’autre côté du rideau de fer). La nouvelle génération de super-héros doit de son côté affronter un super-vilain, mais aussi la loi, en la personne du policier Paxton (Bobby Cannavale) qui se trouve également être le petit-ami de l’ex-femme (Judy Greer) de Scott Lang.

Les effets spéciaux sont utilisés pour illustrer avec efficacité tension dramatique et situation cocasse.

Parallèlement, les situations familiales compliquées des deux Ant-Man leur procurent également des soucis supplémentaires. Entre la jeune Cassie Lang (Abby Ryder Fortson) qui adore son père sorti de prison et Hope van Dyne (Evangeline Lilly) qui a autrefois trahi son père le premier Ant-Man la descendance des super-héros leur apporte quelques préoccupations.