– En plein jour ou dans la nuit noire nul mal n’échappe à mon regard.
Que ceux qui devant le mal se prosternent craignent la lumière des Green Lantern
Depuis des millénaires, le corps des Gardiens de l’univers utilise la Force Verte de la volonté pour faire régner l’équilibre dans la galaxie. Ainsi, ils ont enfermé l’entité maléfique Parallax. Mais celle-ci s’échappe, blessant mortellement le Green Lantern Abin Sur. Ce dernier agonisant transmet ses pouvoirs à un Terrien nommé Hal Jordan. Envoyé sur Oa la planète des Gardiens Hal Jordan prend conscience de son devoir… et cela ne lui convient guère.
Pour cette adaptation les scénaristes sont revenus aux fondamentaux avec Hal Jordan (Ryan Reynolds) le premier Green Lantern recevant son anneau d’Abin Sur (Temuera Morrison). Cependant le caractère quelque peu arrogant d’Hal Jordan rappelle celui de Guy Gardner le deuxième Green Lantern. On trouve également Carol Ferris (Jay O. Sanders) la bien-aimée d’Hal et son ami Thomas Kalmaku (le personnage de cet Inuit est interprété par Taika Waititi, à moitié russe et à moitié maori).
Quant à Amanda Walker elle est interprétée par Angela Basset (qui s’est réjouie de ne pas peser 150 kilos comme dans la première version du comics).
Utiliser Parallax comme adversaire des Green Lantern apparaît à première vue comme judicieux. Cette entité relativement récente (ayant été créée dans le comics en 1994) présente une concentration de puissance et de corruption pouvant déboucher sur une épouvantable tragédie.
Or ici, ce n’est pas le cas. Dans le comic, Parallax pouvait transformer un super-héros en super-vilain meurtrier. La seule menace plus basique est celle de l’anéantissement.
Dans ce film, qui contribue à présenter le super-héros Green Lantern aux novices, le propos est dépourvu de subtilité. Ce n’est qu’à la fin que le potentiel ambigu du Green Lantern Sinestro (Mark Strong) se révèle.
Logiquement Sinestro aurait dû constituer l’antagoniste d’Hal Jordan dans le second volet. Il n’en sera rien, car la franchise des Green Lantern semble s’être arrêtée au cinéma. Une recette de 220 millions de dollars pour un budget de 200 millions ne doit pas être suffisamment rentable pour Hollywood.