Nous l’avons beaucoup évoqué sur la page Facebook d’Onirik, où vous pouvez voir des photos là ou là, mais également ici ou ici et sur la page Facebook du festival… Toutefois, nous n’avions pas encore fait de compte-rendu de ce qui, nous l’espérons, est le début d’une nouvelle ère dans le paysage littéraire français, il s’agit bien entendu du premier Festival du Roman féminin, organisé par l’équipe des Romantiques, tout particulièrement Agnès Caubet et Fabiola Chenet.
Nous avons toutes vécu une expérience qui nous est personnelle, il y avait tant de conférences (petit florilège : Baaaad boys, Les femmes intelligentes lisent de la Romance, Les femmes dans la résistance, L’héritage d’Angélique…) ou d’ateliers et tables rondes passionnants mais en simultané, et malheureusement, aucune d’entre nous n’a encore le don d’ubiquité, mais nous pouvons dire, fièrement, que c’était un événement de première importance pour la reconnaissance de la romance en France, et nous y étions.
Etait-ce le lieu, plutôt original en plein coeur de Paris (l’Espace Saint-Martin), était-ce la présence de tant d’auteurs américaines, était-ce la jolie moisson de la fine fleur de la romance française, était-ce la présence de professionnels du monde de l’édition, était-ce la forte concentration de copinautes (la blogosphère est un village anglais), ou était-ce tout simplement le sentiment extraordinaire de se dire, « Enfin, ça existe en France et on y est ! » ?
Quoi qu’il en soit, l’ambiance était très détendue, joyeuse, et l’on voyait bien qu’aucune des participantes ne regrettait d’avoir acheté son billet. L’accueil, par le staff des Romantiques, était réellement plus que parfait, pro, avec sourires et buffet de qualité (avec des gâteaux maison!) et last but not least, le jour des dédicaces, chaque participant (il y avait quelques messieurs) a pu repartir avec au moins 8 livres, voire plus…
Les auteurs françaises, notamment Georgia Caldera et Angéla Morelli, ont signé sans se départir de leur sourire, des heures durant. Ce contexte quasiment bon enfant nous a permis d’approcher des auteurs comme aucun salon du livre ne nous permettrait de le faire, on pouvait taper la discute autour d’un café ou en prenant l’ascenseur, et comme les auteurs américaines ne sont pas avares de hugs, une ambiance chaleureuse était garantie.
La marraine de cette toute première édition était la grande romancière Anne Golon, qui n’a caché ni sa joie ni son émotion d’avoir pu rencontrer autant de lectrices et d’échanger avec elles, lors de la rencontre ou de la dédicace. Les romancières américaines (ou australienne comme Annie West) étaient venues les bras chargées de cadeaux pour leurs fans frenchies. Le maître-mot était donc le partage, et le sentiment dominant, la générosité.
Comme nous avons pu le vérifier par nous-mêmes dans le fabuleux documentaire Love Between the Covers, dont la diffusion clôturait la soirée de la première journée, on évoque souvent les lectrices (et lecteurs parfois!) de romances comme des communautés, et des communautés soudées, qui bien souvent débouchent sur de solides et durables amitiés. Sans forcément aller jusque là, il y a très certainement déjà en surface le fier sentiment d’appartenir à la même obédience, cet amour incommensurable de la lecture, du livre en général, car les amoureux des romances sont avant tout de grands lecteurs.
Bravo donc à toutes celles et ceux qui se sont impliqués de près ou de loin dans ce fabuleux festival, et on a hâte de remettre le couvert pour une seconde édition !