Présentation de l’éditeur
En 2012, Agathe Parmentier décide de quitter la France et part à l’aventure, s’installer au Japon avec une simple valise. Elle gagnera de quoi manger et se loger dans une chambre de 9 m2 en donnant des cours de français.
Témoin volontaire respectueuse, distanciée et attentive, elle observe et découvre la ville et ses habitants avec rigueur et nous raconte son quotidien, ses expériences et ses expéditions de française curieuse et maladroite, mais toujours respectueuse, devenue apprentie tokyoïte.
Récit d’une expérience humaine et journal de voyage, Pourquoi Tokyo ? est un document passionnant, vivant et plein d’humour, où l’on découvre par les détails l’ordinaire et l’âme d’un pays radicalement différent et qui fascine.
Avis d’Emilie
Ce livre nous raconte l’aventure d’Agathe, une femme femme d’une trentaine d’années, partie vivre au Japon, après avoir passé du temps en Australie. Elle est entre-temps revenue en France, où elle ne se plaisait plus, d’où son départ au Japon.
On regrette que ce livre manque d’informations plus constructives. Il ne s’agit ici que d’une suite d’anecdotes sans conséquences. L’ouvrage manque de finalités. Certes, le ton léger est plaisant, mais on grince parfois des dents devant les jugements portées sur la société japonaise.
Sans doute est-il difficile d’être objectif, mais la plupart des faits marquants sont comparés au comportement en France. On ne voit que peu d’intérêt à comparer sans cesse les deux pays. Par exemple, Agathe explique qu’elle passe au feu rouge piéton, parce qu’elle trouve que d’attendre le vert est infantilisant. Elle refuse ainsi de se conformer aux habitudes nippones, mais porte également un jugement que celles-ci.
Par ailleurs, elle avoue profiter de son allure non japonaise : elle prend une tête d’étrangère paumée pour se faire pardonner. Ca choque ! C’est donc si difficile que ça de patienter les quelques secondes de feu ?
Bon, on passe tout de même un bon moment. On sourit et on rit parfois franchement. L’ouvrage reste plaisant. Mais il n’est vraiment pas représentatif de ce que les gens peuvent vivre en partant au Japon. Très souvent, l’auteur se complaît dans son isolement et sa solitude, et, sous prétexte qu’on ne peut pas vraiment s’intégrer aux japonais en tant que Gaijin, ne fait guère d’efforts pour y arriver.
Déambuler dans les rues et raconter ses errances ne fait pas d’un livre un carnet de voyage instructif. Dommage, car l’intention était bonne et on aurait vraiment voulu en savoir plus que ce qui est dit ici.
Fiche technique
Format : broché
Pages : 305
Éditeur : Au Diable vauvert
Collection : Littérature générale
Sortie : 11 février 2016
Prix : 17 €