Vivre vite – Avis +

Présentation de l’éditeur

Si célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, dresse, à travers la voix de ses proches, le portrait intime d’un garçon de l’Indiana, inconsolable et myope, turbulent mais d’une beauté irrésistible, qui s’est donné à tous, sans jamais appartenir à personne : un acteur incandescent devenu, en trois films et un accident de voiture, une icône intemporelle.

Avis de Claire

James Byron Dean, icone absolue, à l’instar d’une Marilyn ou d’un Elvis… Il suffit de dire ‘Jimmy’ pour que surgissent dans l’imaginaire collectif les clichés d’un jeune homme au regard lointain, à l’allure nonchalante, mais sûr de lui, cigarette pendante, cheveux en bataille. C’est le thème de ce court roman de Philippe Besson, au titre si juste, Vivre vite

L’auteur des Jours fragiles donne la parole à Jimmy, à ses proches, à ses amis, ses collègues, ses amants et ses amantes… Se jouant de l’espace et du temps, tous l’évoquent au présent, écorchant au passage, si nécessaire, une certaine image d’Epinal que l’on peut avoir de lui.

Il était sans doute l’acteur le plus doué de sa génération, trop beau, trop insolent, trop intelligent… La mort a décidé de le faucher en pleine gloire un jour de 1955, un 30 septembre sous un soleil de plomb sur une route de Californie.

Né 24 ans auparavant dans la bourgade de Marion dans l’Indiana, il a perdu trop tôt le seul être qui le comprenait vraiment, sa mère. De ce manque est née cette personnalité troublée, borderline, à la fois fragile comme du verre et brute comme du diamant.

De bout en bout, le récit est passionnant, nous donnant presque l’impression fugace de cerner enfin son mystère. Mais on se doute bien qu’il est infiniment plus complexe… Restent les titres si évocateurs de ses films pour nous consoler de ce manque, A l’Est d’Eden, La Fureur de vivre, Géant

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 212
Editeur : 10/18
Sortie : 21 janvier 2016
Prix : 7,10 €