Dans un monde post-apocalyptique, les rares rescapés sont des hommes dépourvus de parole. L’un des survivants (Pierre Jolivet) trouve refuge chez un ancien médecin (Jean Bouise). Or ce dernier séquestre une femme, peut-être le dernier membre féminin de l’espèce humaine. Mais à proximité rode un prédateur (Jean Reno).
Film en noir & blanc et muet (sans doute, une conséquence de la catastrophe mais cela ne sera jamais expliqué) ce premier long-métrage[[il est inspiré du court-métrage L’avant-dernier (1981) avec Pierre Jolivet et Jean Reno dans des rôles similaires]] de Luc Besson lui permit d’acquérir fonds et notoriété[[Prix spécial du jury à Avoriaz, Prix spécial de la critique au festival international du film fantastique de Bruxelles, meilleur film au festival international de Catalogne, Charybde d’argent au festival du film de Taormine, meilleur film à Fantasporto]]pour réaliser Subway (1985).
Il relate l’affrontement entre deux violences : celle de Pierre Jolivet pour sa survie et celle de Jean Reno au service de la destruction pure.