Bird box n’ouvrez jamais les yeux – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

La plupart des gens n’ont pas voulu y croire. Les incidents se passaient loin, sans témoins. Mais bientôt, la menace s’est rapprochée, a touché les voisins. Ensuite, Internet a cessé de fonctionner. La télévision et la radio se sont tues. Les téléphones ne sonnaient plus. Certains, barricadés derrière leurs portes et leurs fenêtres, espéraient pouvoir y échapper.

Depuis qu’ils sont nés, les enfants de Malorie n’ont jamais vu le ciel. Elle les a élevés seule, à l’abri du danger qui s’est abattu sur le monde. Elle a perdu des proches, a assisté à leur fin cruelle. On dit qu’un simple coup d’oeil suffit pour perdre la raison, être pris d’une pulsion meurtrière et retourner sa violence contre soi. Elle sait que bientôt les murs de la maison ne pourront plus protéger son petit garçon et sa petite fille. Alors, les yeux bandés, tous trois vont affronter l’extérieur, et entamer un voyage terrifiant sur le fleuve, tentative désespérée pour rejoindre une colonie de rescapés.

Arriveront-ils à bon port, guidés par leur seule ouïe et leur instinct ?

En ne décrivant jamais ces créatures mortifères, Josh Malerman joue sur nos peurs les plus profondes et se classe, dans ce premier roman aux droits achetés par le cinéma, parmi les tout nouveaux maîtres du thriller.

Avis de Linagalatée

Malorie et Shannon sa sœur, vivent ensemble. Mais déjà dehors le monde a commencé à changer… des faits inexplicables se produisent ! Les êtres humains voient quelque chose ou quelqu’un, et se suicident ? Les manifestations sont au début éloignées les unes des autres, tant par la distance que par la fréquence. Et soudain les premiers cas aux Etats-Unis apparaissent.

Il est déjà trop tard, il faut se calfeutrer chez soi, occulter toute lumière extérieure, condamner portes et fenêtres avec des couvertures, des couettes, des planches de bois et surtout ne plus jamais ouvrir les yeux à l’extérieur.

Quatre ans ont passé, les conditions ont empiré bien sûr, plus d’internet, plus de télévision, plus de radio, seules l’électricité et les bonnes vieilles liaisons téléphoniques fonctionnent, mais pour combien de temps encore ?

Ce matin Malorie quitte la maison pour descendre la rivière en bateau, les yeux bandés, avec seule l’ouïe pour tout repère pour tenter de rejoindre une autre communauté !

Cette idée de scénario est très originale, susciter la peur sans jamais décrire ce qui fait peur.

Le rythme d’écriture basé sur des phrases très courtes accélère la tension et fait vraiment monter la pression. On aimerait bien savoir ce qu’il se passe dehors malheureusement personne n’est jamais venu pour raconter. Mais en même temps on n’est pas trop pressé d’affronter cette horreur.

Puis petit à petit, on commence à trouver le temps un peu long, bon ok il y a peut-être réellement un truc dehors… ou pas ! Malorie raconte sa vie dans la maison qu’elle a quittée et on suit son périple sur la rivière sur laquelle elle entend des bruits, des choses ou des bêtes la frôlent.

Puis on se surprend à penser que cette histoire est un peu tirée par les cheveux, que les agissements de Malorie ne sont pas cohérents voire impossibles et on commence à perdre un peu de l’intérêt.

Mais malgré tout, on continue de vouloir savoir ce qui peut bien se passer dehors, on échafaude différentes hypothèses, mais la magie du début a déjà fini d’opérer, on veux juste finir pour savoir. Et c’est très décevant de juste vouloir terminer un roman, non pas parce qu’il vous tient en haleine, mais par pure curiosité.

Une première moitié de lecture très prometteuse, mais le soufflé n’aura pas tenu jusqu’à la fin.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 384
Editeur : Orbit
Collection : Littérature étrangère
Sortie : 17 septembre 2014
Prix : 20,90 €