Two Hundred Thousand Dirty – Avis +/-

Présentation officielle

Rob et Manny vendent des matelas dans un Centre commercial paumé, à quelques kilomètres de Las Vegas. Ils passent leurs journées à glander devant le magasin et à imaginer des arnaques qui n’aboutissent jamais.

Exaspéré par la nullité de ses vendeurs, leur patron embauche une superbe femme d’origine argentine. Isabelle brise alors la routine des deux losers en leur proposant un marché inattendu : tuer son ex-mari en échange de 200 000 dollars.

Avis de Valérie

Rob et Manny sont des losers magnifiques qui, pour arrondir leur salaire minable de vendeurs de matelas, font les anniversaires déguisés en lapin géant… ou les soirées fétichistes, jusqu’au jour où Rob se rend compte que sa petite amie est l’une des dominatrices qui fait appel à leurs services.

L’arrivée d’une nouvelle vendeuse va changer leur quotidien que ce soit en terme de ventes ou simplement d’ambiance de travail… Jusqu’au moment (très cliché) où la jeune femme demande à Rob de l’aider en tuant son mari, une pourriture de la plus belle espèce, afin de récupérer sa liberté et la prime d’assurance.

Sous le charme et sans aucune perspective d’avenir, Rob accepte et entraîne dans l’aventure son pote Manny et le vendeur dépressif de la boutique d’à côté !

Two Hundred Thousand Dirty fait beaucoup penser au style de Kevin Smith, l’humour en moins et la côte Ouest en plus. Situé pas loin de Las Vegas, les losers glandent devant la vitrine du magasin (à l’instar des célébrissimes Jay et Silent Bob) mais n’ont aucune passion, aucune réelle vie, rien.

Si c’est clairement un film indépendant, on regrette tout de même des longueurs alors que le format est court et peut-être un manque de maîtrise dans le scénario et la réalisation. L’histoire, sans être mélancolique, n’est pas réellement drôle et la conclusion n’appelle aucune réflexion ou morale transgressive.

Par contre, les acteurs sont très bons et font à eux seuls le spectacle. On découvre avec plaisir Coolio, mais c’est bien sûr Mark Greenfield qui mène le jeu avec ses faux airs de Jeff Daniels ou Dave Coulier. On note également avec plaisir l’acteur de théâtre Spencer Rowe (l’ordure d’époux), il déchire dans son petit rôle jouissif !

Un premier film imparfait mais ayant beaucoup de points positifs si l’on oublie en VO l’abondance des « Fuck » qui feraient rougir un jeune et vigoureux Robert de Niro.

Fiche Technique

Sortie : 16 juillet 2014

Durée : 89 minutes

Avec Mark Greenfield, Coolio, Rocío Verdejo, C. Clayton Blackwell, Spencer Rowe…

Genre : comédie