Présentation officielle
Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose.
Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie.
Chaque soir, à l’heure du dîner, Belle et la Bête se retrouvent. Ils apprennent à se découvrir, à se dompter comme deux étrangers que tout oppose. Alors qu’elle doit repousser ses élans amoureux, Belle tente de percer les mystères de la Bête et de son domaine.
Une fois la nuit tombée, des rêves lui révèlent par bribes le passé de la Bête. Une histoire tragique, qui lui apprend que cet être solitaire et féroce fut un jour un Prince majestueux.
Armée de son courage, luttant contre tous les dangers, ouvrant son coeur, Belle va parvenir à libérer la Bête de sa malédiction. Et se faisant, découvrir le véritable amour.
Avis de Claire
Christophe Gans, le réalisateur des fantastiques Crying Freeman, Le Pacte des Loups et Silent Hill s’attaquant au mythe de La Belle et La Bête ? Le projet était alléchant à plus d’un titre…
Déjà bien exploitée, notamment avec le chef-d’oeuvre de Cocteau, cette histoire avait-elle besoin d’une relecture estampillée 2014 [[Le film s’inspire cependant plus du conte original de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve (1740)]] ? La question reste posée, car le film trouvera des défenseurs comme des détracteurs.
Pour qui aime les effets de manche où la technique fait le gros du travail, pas de problème. Les images de synthèse étouffent cependant le film à outrance, l’alourdissant d’un filtre plus qu’artificiel, jusque pour le personnage de la Bête, qui doit plus aux effets spéciaux qu’au jeu d’acteur, c’est bien regrettable, car Vincent Cassel avait tout pour plaire dans ce rôle.
En bref, un film qui se laisse voir, qui peut s’apprécier en famille, mais qui n’a rien d’indispensable. Dommage. Mention spéciale aux costumes (le travail de Pierre-Yves Gayraud), fabuleux.
Fiche technique
Format : Couleur, Plein écran, Cinémascope, PAL
Audio : Français (Dolby Digital 5.1)
Région : 2
Disques : 1
Studio : Pathé
Sortie du DVD : 26 juin 2014
Durée : 112 minutes
Prix : 19,99 €