Présentation de l’éditeur
À 40 ans, Katia décide d’aller seule, une dernière fois, dans la maison de son enfance. Elle veut y retrouver la table en pierre encore fraîche à l’aube, la mer qu’on voyait des fenêtres et, surtout, les échos d’une voix russe qui la hante, celle de sa grand-mère, qui lui parlait de la vie sous les lauriers roses.
Avis d’Emilie
Voilà un bien joli roman sur la nostalgie du temps passé. Katia, notre héroïne, veut retourner sur les traces de son enfance heureuse. Elle fait défiler sa jeunesse sous nos yeux de lecteur.
Mieux vaut connaître la Russie et sa civilisation pour mieux apprécier ce roman. En effet, les références y sont nombreuses et pointues. Les longues envolées monosyllabiques de la narratrice font penser aux grands auteurs de la littérature russe, comme Tolstoï, notamment. Malheureusement, les longueurs et langueurs de l’auteur n’ont pas la saveur de ceux dont elle s’est inspirée.
Toutefois, le roman, centré sur les femmes qui ont tour à tour vécu la Révolution russe, puis la fuite vers la France, est savoureux. C’est presque un témoignage historique qui nous est livré ici. Plusieurs personnages prêtent leurs voix et on a un peu l’impression d’un roman choral… ou monté en poupées russes.
Fiche technique
Format : broché
Pages : 172
Editeur : de la Martinière
Sortie : 3 avril 2014
Prix : 15 €