– Il ne peut en rester qu’un !
1985 : le Madison Square Garden est le lieu d’un match de catch homérique, qui soulève l’enthousiasme du public. Cependant un spectateur s’éloigne désabusé par ce combat grotesque. Cela fait près de cinq siècles que Connor Macleod affronte épée au poing d’autres immortels.
En 1536, dans les hautes terres d’Écosse, il a participé à son premier combat pour son clan. Mais c’est un étranger venu des steppes russes qui lui a planté son épée dans le corps. Le clan MacLeod l’a vu succomber à sa blessure, puis ressusciter. Le bannissement qui en a suivi l’a poussé à mener une existence en dehors de la vie des hommes.
Puis est survenue sa rencontre avec Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez un Égyptien armurier du roi d’Espagne. C’est Ramirez qui lui a révélé sa nature et son destin. Des immortels apparaissent de par le monde. La seule manière de les tuer consiste à leur couper la tête. L’autre immortel qui décapite son adversaire voit ainsi accroitre sa puissance jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui obtiendra le prix ultime.
Suite à une projection-test aux États-Unis, il s’avéra que les spectateurs ne comprenaient pas les incessants flashbacks. Ainsi durant la Seconde Guerre mondiale, MacLeod sauvait la vie d’une petite fille prénommée Rachel. Quarante ans plus tard l’antiquaire Nash (identité fictive de Connor MacLeod) emploie une femme prénommée Rachel… L’allusion n’avait pas été comprise. Aussi il fut décidé que la version américaine serait amputée de huit minutes afin de simplifier l’intrigue.
Le public européen, apparemment plus futé, eut droit à une version plus complète.