– Tu entres sur mes terres avec un magicien d’une puissance aussi considérable que maléfique. Tu amènes dans ton sillage les troupes de Salarios et avec elles, les plus détestables des vermines de ses élèves. Comment ne serais-je pas mécontent de cela ?
Surgi de nulle part Arthamios n’a pas de passé. Dépourvu de mémoire, cet humain a été recueilli par le Géant Rahauric. Une confrontation avec les autorités locales corrompues révèle en lui des aptitudes magiques. Dès lors son existence est celle d’un être traqué.
Il est en effet recherché par les sbires de Salarios, incarnation du pouvoir en place qui voit en lui un danger potentiel. Arthamios est également traqué par les opposants qui, eux, voient en lui un disciple de Salarios ou bien quelqu’un d’aussi dangereux que lui.
Un des thèmes classiques de la fantasy réside dans le monde opprimé par un dictateur, jusqu’à ce que surgisse le héros providentiel capable de le défier. Ici il n’en est rien. Salarios a obtenu le pouvoir absolu, non pas théorique mais de fait.
En effet il s’est présenté comme le sauveur ayant stoppé le Grand Fléau 1 000 ans auparavant. Poussé par la peur les peuples lui ont accordé le pouvoir qu’il conserve tout en dépendant théoriquement du Grand Conseil des Mages. Ceux-ci pourraient le contrer, mais la crainte les pousse à se soumettre.
De même l’énigmatique Arthamios est perçu comme un danger. Regardé le plus souvent avec hostilité, il chemine avec quelques rares amis qui ne craignent pas ce qu’il représente : l’inconnu. Parallèlement à cette exploration, Arthamios réalise qu’il est devenu pour certaines personnes le catalyseur du refus de ce monde trop stable depuis 1 000 ans.
Se déroulant dans un monde complexe et détaillé ce premier tome d’une trilogie aux nombreux personnages se révèle innovant.
Fiche Technique
Format : broché
Pages : 640
Édition : Midgard
Sortie : juin 2012
Couverture : Michel Borderie
Prix : 17,50 €