L’assassin qu’elle mérite, tome 1 : Art nouveau – Avis +

– Voilà qui serait une oeuvre d’art subversive et véritablement décadente. Donner à cette odieuse société l’assassin qu’elle mérite !

Vienne, 1900 : deux riches désœuvrés décident d’élaborer une oeuvre d’art à l’échelle de la société viennoise : créer de toutes pièces un meurtrier. Voici le jeune Victor Wickhoff : innocent et malléable.

Il reçoit un bon repas et surtout l’accès illimité à la plus luxueuse des maisons closes. Le plan est simple : offrir à Victor tout ce qu’il désire et puis soudainement tout lui retirer. Sa réaction devrait se révéler intéressante.

Ce premier tome se révèle riche en retournements de situation et possède un important potentiel dramatique [[ceci valut à cet album de recevoir de nombreux prix : Coup de coeur 2010 du parcours Fnac, Prix révélation DBD Awards, Prix spécial du jury du festival de Lyon, Prix coup de coeur de Lys les Lannoy]].

Le lecteur suit l’évolution de Victor qui passe par une gamme de sentiments variés : curiosité, fascination, puis rébellion. Curieusement, les motivations des deux jeunes riches décadents sont laissées dans l’ombre. Il aurait peut-être été intéressant de présenter le cheminement mental qui les a conduit à jeter une bombe humaine au milieu de la foule.

Fiche Technique

Scénario : Wilfrid Lupano
Dessin : Yannick Corboz
Couleurs : Nicolas Vial & Yannick Corboz
Edition : Vents d’Ouest
Sortie : septembre 2010
Prix : 13,90 €
Inédit, grand format, 56 pages couleurs