Présentation de l’éditeur
Les idées reçues sur l’infériorité des filles en maths et en sciences sont toujours bien vivaces.
Médias et magazines continuent de nous abreuver de vieux clichés qui prétendent que les femmes sont naturellement bavardes et incapables de lire une carte routière, alors que les hommes sont nés bons en maths et compétitifs…
Or les recherches en neurobiologie n’en finissent pas de révéler les extraordinaires capacités de plasticité du cerveau qui se façonne en fonction de l’apprentissage et de l’expérience vécue.
L’argument biologique souvent invoqué pour justifier une prétendue supériorité des hommes en maths et en sciences n est plus tenable… À tous les âges de la vie, la plasticité du cerveau permet d’acquérir de nouveaux talents, de changer de centre d’intérêt… et même de devenir
bon en maths !
Neurobiologiste, Catherine Vidal est directrice de Recherche à l’Institut Pasteur et membre du Comité scientifique « Science et Citoyen » du CNRS. Au Pommier, elle est déjà l’auteur des Petites Pommes Hommes, femmes, avons-nous le même cerveau ? (n°94) et Le Cerveau évolue-t-il au cours de la vie ? (n°118)
Avis de Claire
La collection Les petites pommes du savoir propose des réponses claires et précises aux petites questions impertinentes que peuvent se poser les lecteurs.
Cet opus au titre provocateur Les Filles ont-elles un cerveau fait pour les maths s’appuie sur l’un des plus solide cliché de l’opinion communément partagée qui veut que les filles soient plus faibles dans les matières scientifiques que les garçons.
Démontant avec intelligence toute une batterie de clichés, de stéréotypes et autres croyances populaires, comme la supposée « bosse des maths » des garçons, la grosseur du cerveau ou encore le sens de l’orientation typiquement masculin selon certains, Catherine Vidal argumente avec des faits historiques ou scientifiques.
Ce petit ouvrage est également l’occasion d’apprendre quantité de petites anecdotes, par exemple, saviez-vous que le cerveau masculin pèse en moyenne 1300gr et le cerveau féminin 1200gr ? Or le cerveau de Albert Einstein ne pesait « que » 1250 gr ! Einstein aurait-il pu être une femme ? Réponse dans le livre de Catherine Vidal !
Fiche technique
Format : poche
Pages : 64
Editeur : Le Pommier
Collection : Les petites pommes du savoir
Sortie : 16 mars 2012
Prix : 4,99 €