La princesse celte – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

Angleterre ancienne, Royaume de Northumbrie. An de grâce 716.

Athelbrand le Saxon s’avança, superbe dans sa cape noire à parements d’or. Son regard capta celui de la femme qui lui faisait face, et sa main se crispa sur la garde de son glaive. Alina était aussi belle que dans son souvenir… Dès leur première rencontre, la princesse celte l’avait fasciné.

Jamais créature aussi captivante n’avait pénétré dans la salle d’apparat du palais des rois de Northumbrie. Son visage semblait celui d’un ange, mais sa chevelure et ses yeux noirs évoquaient le mystère de la nuit, la violence de la passion. La révolte, aussi. Comment aurait-il pu en être autrement quand, pour assurer le salut du peuple celte, son propre père l’avait fiancée de force à Hungaric, le cruel cousin du roi saxon ?

Alors, lui, Athelbrand, avait voulu la sauver. Pour la libérer des chaînes de la fatalité, il avait sacrifié sa fortune afin de racheter sa dot – en vain, car, sitôt libre, Alina l’avait trahi, le condamnant au déshonneur et à l’exil. Mais à présent, rétabli dans ses droits, il était venu chercher son dû. L’heure de la vengeance avait sonné…

Avis de Swolen

Helen Kirkman est un auteur de romance historique particulièrement intéressée par la période du Haut Moyen-Âge en Angleterre.
Deux autres de ses romans ont déjà été édités en français par Harlequin, comme Esclave et prince (septembre 2005) dont l’action se déroule avant La princesse celte. Ce dernier roman fait d’ailleurs référence aux personnages principaux d’Esclave et prince.
La princesse celte est une réédition.

Si vous ne connaissez pas le style d’écriture d’Helen Kirkman, alors un lecteur averti en vaut deux, dirons-nous !

Nous avons un contexte historique assez fort et bien implanté. Il s’agit des guerres de territoires entre les divers royaumes anglo-saxons, plus particulièrement entre la Mercie et la Northumbrie au début du VIIIe siècle.

Nous découvrons un univers brut et sournois, fait de complots, d’attaques ennemies, d’assassinats et d’alliances… Il faut alors s’accrocher pour ne pas s’y perdre puisque l’auteur distille les informations au compte-gouttes.

Aussi, le style d’écriture a tendance à alourdir le récit. Certaines phrases sont longues ou alambiquées. Cela a le mérite de donner du corps au contexte mais ne rend pas la lecture aisée.

Les dialogues sont ponctués de phases d’introspection, de questionnement. Elles permettent au lecteur de comprendre ce qui lie les protagonistes, ce qu’il s’est produit avant leurs retrouvailles et ce qui les retient. Cependant, ces passages sont plutôt nombreux et ralentissent considérablement le rythme du roman.

Les divers personnages sont assez cohérents par rapport au contexte, ici pas de courtoisie, mais des quêtes à mener. La romance est sympathique.

Nous avons donc un contexte historique intéressant, mais beaucoup de longueurs. Mieux vaut s’y attendre avant de se lancer dans la lecture de La princesse celte !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 376
Editeur : Harlequin
Collection : Best-sellers
Sortie : 1 mars 2012
Prix : 7,01 €