Captain America: First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.
Avis de Valérie
La Marvel construit patiemment sa toile pour pouvoir bientôt proposer un film réunissant tous ses personnages : The Avengers, du nom de l’équipe de super-héros qui s’allient pour combattre le crime.
Malgré de nombreuses qualités, ce présent film ne sera pas accueilli en
Et pourtant, les producteurs ont choisis de coller au comics original avec beaucoup de fidélité (en tout cas dans l’essence même de l’histoire, des aménagements ont bien sûr été faits selon l’appréciation des scénaristes), allant même jusqu’à reprendre la trame principale sans l’actualiser[[soit son combat contre les nazis en général, et Red Skull en particulier]]. L’avantage c’est que nous baignons dans une
Le résultat est donc une bonne nouvelle pour les fans et aussi pour les éléments futurs des prochains films où notre surhomme sera partie prenante, que ce soit dans une suite ou bien participant à d’autres aventures superhéroesques !
Le très bon point de ce long métrage est bien sûr des scènes d’actions exceptionnelles, mais surtout le choix des acteurs qui arrivent à retranscrire une époque révolue sans décalage avec ce que ressent le spectateur aujourd’hui, mais également donner une réelle profondeur à des hommes et des femmes habituellement en 2D.
Chris Evans que nous connaissions passable se révèle excellent ici. Entre autres, il arrive à faire parfaitement la transition entre un jeune homme rachot (les effets spéciaux permettent que l’on colle sa tête sur un corps véritablement fluet) à une montagne de muscle. Il incarne également sans fausse pudeur des valeurs qui sont souvent tournées en dérision[[alors qu’elles étaient vénérées dans 300 !]] comme le don de soi, le sacrifice, l’amour de son pays, etc. Il est réellement époustouflant.
Hayley Atwell que l’on connaît peu ou pas est une Anglaise talentueuse et jolie. Elle aussi tire avec brio son épingle du jeu dans un univers où elle est pratiquement le seul personnage féminin (et où ses scènes sont peu nombreuses). Tout comme le sublime Stanley Tucci, le constant Tommy Lee Jones ou le prometteur Dominic Cooper.
Il
Le bas aurait pu blesser avec le très attendu Nicky Fury, chef du Shield qui lui n’a pas de pouvoirs particuliers exceptés s’exprimer d’une manière tonitruante et posséder un autoritarisme exacerbé. En effet, contrairement aux autres rendus des superhéros, les producteurs ont choisis un acteur absolument pas ressemblant… au grand dam des fans ! Il faut avouer que Samuel L. Jackson donne du corps à son
Grand spectacle à l’américaine, le réalisateur a réussi sa direction d’acteurs et les scènes d’action [[avec un clin d’oeil à Indiana Jones de Spielberg]], tout en faiblissant dans les transitions. Quelques longueurs sont à déplorer ainsi que l’utilisation de la 3D peu nécessaire ici.
Pour autant c’est un très bon divertissement qui au contraire de beaucoup d’autres du même genre est très touchant, que ce soit par les liens d’amitiés qui unit les protagonistes ou bien par l’humanité et la pugnacité du jeune Steve Rogers, prêt à tout pour venir en aide aux
A voir, bien sûr !
Fiche Technique
Sortie : 17 août 2011
Avec Chris Evans, Hayley Atwell, Sebastian Stan,
Genre : action fantastique
Durée : 123 minutes
Distributeur : Paramount Pictures France