The sins of Viscount Sutherland – Avis –

Présentation de l’éditeur

Claire Ashcroft has good reason to despise Viscount Grayson Sutherland — and not because of his arrogance, charm, and irresistible allure. A wildly unpredictable man with a frightening reputation, Sutherland is responsible for the death of someone Claire loved deeply. She’d kill him if the could. Instead, she’ll employ her feminine wiles to make him pay. And once he’s deeply, irreversibly in love with her, she’ll shatter his vulnerable heart and leave him broken. Her scheme works perfectly… too perfectly.

For who would have imagined that beneath Sutherland’s dangerous exterior was a lost man haunted by his sins ?

Or that one night in his arms would ignite a scandal so dire she’d be forced to wed the handsome blackguard ?

Or that she’d find herself helpless, falling under the spell of the very rogue she means to destroy ?

Avis de Callixta

Samatha James a écrit il y a quelques années de bons romans dans lesquels les héros avaient des relations brûlantes et passionnées. Mais ces derniers livres n’ont pas été à la hauteur de nos espérances et son tout dernier ouvrage ne fait que confirmer cette impression mitigée.

C’est fort dommage puisqu’il s’agit du premier tome d’une série qui comportera visiblement quatre livres. Nous avons déjà une idée des héros, quatre amis et voisins, tous débauchés, allant du vicomte au duc. C’est par le moins titré que nous commençons, le vicomte Grayson Sutherland.

C’est un classique thème de vengeance qui va soutenir l’histoire. Claire Ashcroft est une jeune femme, très belle mais ravagée par le chagrin après la mort de son frère Oliver dans un duel qu’elle considère comme un véritable assassinat. Rien ne l’arrêtera pour se venger du vicomte.

Son idée de vengeance est de l’humilier en le rendant amoureux et en l’abandonnant. Comment une jeune femme qui a vécu à la campagne, sans expérience, peut espérer arriver à un tel but alors qu’elle a à faire à un des séducteurs les plus froids et les plus expérimentés de Londres ? L’auteur n’aura jamais aucune vraie réponse et ce n’est là qu’un des nombreux problèmes de ce livre.

Rien n’est malheureusement crédible. Pas une minute, on ne peut croire que Claire soit capable de séduire cet homme. Heureusement pour elle, elle lui plait dès le premier regard car la demoiselle est plutôt réservée, pas vraiment décidée à coucher avec celui qu’elle veut séduire et ne fait strictement rien pour lui plaire sauf repousser ses avances.

En fait, elle va progresser vers sa vengeance plus par l’acharnement de sa victime que par ses véritables talents ! Claire est donc peu intéressante, peu convaincante, peu sympathique, et peu intelligente. La romance a connu des héroïnes plus passionnantes. Gray est plus réussi en classique libertin qui cache une profonde souffrance. Mais l’épouvantable débauché est en fait profondément noble ce qui n’est pas non plus très crédible.

En dehors de ces héros peu attachants, le roman regorge d’incohérences et de scènes hallucinantes. Gray, parce qu’il a aidé sa première femme à mettre au monde leur enfant, a visiblement développé une vocation d’obstétricien et va procéder à deux autres accouchements dans le roman dont un d’un enfant prématuré dans un carrosse accidenté…

Les héros passent leur temps à se réconcilier pour mieux se fâcher dans la page suivante pour un détail, un mot maladroit, une idée saugrenue de l’un ou de l’autre. Ainsi, Claire ne trouve rien de mieux que poser des questions sur la première femme de Gray, sujet qu’elle sait sensible, alors qu’ils viennent de partager une grande intimité…

A chaque fois, l’un ou l’autre fait ses valises et quitte l’endroit où est l’autre… Cela devient vite assommant. Ajoutons que la lecture est heurtée par le style même de l’auteur qui enchaine les scènes sans transition et a du mal à nous guider dans le passage du temps.

Voilà donc un roman peu engageant qui jette le doute sur le talent de Samantha James à mener à bien sa série. Il y a tellement de bons livres qui sortent en ce moment et tant de nouveaux auteures qu’on est confondu de trouver encore de si mauvaises histoires publiées chez un grand éditeur. Vous le comprendrez, voilà un livre à éviter, vous ménagerez ainsi votre porte-monnaie !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 384
Editeur : Avon
Sortie : 31 mai 2011
Langue : anglais
Prix : 9,90 €