Les promesses du bonheur/L’héritière retrouvée – Avis – et +

Les promesses du bonheur de Laurie Campbell

Présentation de l’éditeur

Lucy vient d’avoir un bébé qui la comble et, si son fiancé ne l’avait abandonnée lâchement, elle nagerait dans le bonheur… Afin de recouvrer un peu de sérénité et de profiter pleinement de son bébé, elle décide donc d’aller se reposer dans la résidence secondaire de sa belle-famille. Normalement, à cette époque de l’année, la grande maison est vide… Mais, à peine installée, Lucy voit arriver Conner, le frère de son fiancé, un homme passionné, secret et solitaire qui, d’entrée, la somme de quitter les lieux…

Avis de Marnie

Le vrai défaut de ce roman, c’est le thème comme l’écriture qui semblent dater du début des années 90, même si cette intrigue basique a été écrite en 2003.. Ce récit qui met en scène une mère courage, abandonnée par un frère pour être mieux courtisée par l’autre, a déjà pu être lu des dizaines de fois, et aucun élément n’apporte ici une petite touche de nouveauté qui aurait été pourtant indispensable.

Honnêtement, nous nous ennuyons ferme, tant les petites péripéties sont convenues. S’il n’y avait que le traitement et l’action, la lecture serait tout de même au moins agréable, mais les personnages sont si manichéens que l’intrigue devient vite superficielle.

Lucy est… parfaite, méritante, courageuse, forte avec une sorte de moralité irréprochable, si bien que nous nous demandons comment ce parangon de vertu, douce, intelligente, réaliste, courageuse a fait pour tomber amoureuse d’un imbécile égoïste, menteur et lâche. Surtout qu’elle a vite réalisé son erreur, mais le fait d’avoir attendu un enfant l’a conduite à forcer le nigaud insupportable à l’épouser, sans l’aimer mais bon, c’est accessoire !

Nous mêmes comprenons la fuite éperdue du golfeur jouissif vers d’autres cieux. Conner, quant à lui, avec ses remords sur sa conduite passée est un héros, certes évolutif, mais assez fade et là encore si méritant, qu’il en devient inexistant.

L’ensemble baigne dans un océan de bons sentiments. Une histoire à oublier, comme un auteur qui n’a pour le moment pas réussi à nous convaincre d’un possible talent.

L’héritière retrouvée de Inglath Cooper (roman réédité)

Présentation de l’éditeur

Willa est stupéfaite. Voilà qu’une lettre de son père, qu’elle croyait mort depuis longtemps, fait d’elle l’héritière d’un superbe haras et d’une fortune colossale. Et elle n’est pas au bout de ses surprises. Dès son arrivée sur ses terres, Willa fait la rencontre d’Owen Miller, dont le domaine jouxte le sien. Un homme séduisant qui se montre très empressé à son égard. A tel point qu’elle se laisse bientôt éblouir. Se pourrait-il qu’Owen soit celui qu’elle attend depuis toujours ? Willa aimerait tellement y croire…

Avis de Marnie

Un grand merci à cette collection pour avoir réédité une romance contemporaine de qualité et ainsi remis au goût du jour un auteur à redécouvrir et dont il faudrait poursuivre les traductions, même si en une dizaine d’années elle n’a écrit que neuf romances. Depuis quelques quatre ans, elle semble plutôt s’être spécialisée dans les paroles de chansons ! Bien plus intéressante et plus complexe qu’il ne peut le paraître en lisant la quatrième de couverture, cette intrigue n’est pas centrée sur le thème de l’héritage de notre héroïne, ce qui n’est qu’un des éléments et un des moindres de cette histoire.

En effet, au centre du récit, se situe la relation entre Willa et Katie sa jeune soeur, qui ne communiquent plus depuis de longs mois, cohabitant dans une atmosphère conflictuelle. Obligées pendant quelques jours de changer d’environnement, elles vont toutes les deux se remettre en question, grâce à l’intervention d’Owen, un riche propriétaire terrien qui risque de perdre lui-même son haras à cause d’une clause testamentaire, au profit de Cline, son jeune frère handicapé.

Ces quatre personnages au destin entremêlé sont aussi attachants les uns que les autres. De colères en échanges vifs ou intimistes, chacun va en fait prendre le temps de s’interroger sur ce qu’il ou qu’elle attend de l’existence et se donner les moyens de l’obtenir (bien évidemment, c’est plus facile lorsque l’on possède un héritage).

Toutefois, Inglath Cooper sait intégrer des détails réalistes (le handicap n’est pas idéalisé, comme l’amour qui n’arrange pas tout). Elle intègre aussi des personnages secondaires assez surprenants, tout en approfondissant les pensées de chacun, de façon à ce que le lecteur y trouve son compte en émotion et en grands sentiments, amoureux et fraternels.

Une jolie romance touchante !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 487
Editeur : Harlequin
Collection : Prélud’
Sortie : 1 mai 2011
Prix : 6,60 €