Ciné Cinéma Frisson – La malédiction

Le cinéma d’horreur s’est démocratisé dans les années 70… De grands noms, des stars jouent à se faire peur et les budgets des petites séries Z confidentielles sont revus à la hausse.

Alors que le fameux Rosemary’s baby de Polanski a relancé le genre en 1968, la secte de Charles Manson a fait des ravages dans l’imaginaire collectif et nous voici avec l’Exorciste… ou encore ici avec la Malédiction.

Revoir le couple emblématique que forment Gregory Peck et Lee Remick (qui avaient tous deux l’âge d’être les grands-parents de cet adorable chérubin) est déjà un plaisir en soi. Ils réussissent sans nous faire rire à nous faire croire qu’ils ont donné naissance à l’antéchrist.

C’est le seul rôle du petit Harvey Stephens (sans compter le clin d’oeil de son apparition dans le remake de 2006) et ce visage d’ange glace le sang du spectateur le plus aguerri.

Kitch, certes, mais qui séduit encore trente-cinq ans après !