TCM – Satyricon

Nous sommes sous le règne de Néron. Un mystérieux conseiller de l’empereur écrit alors ce qui est considéré comme le premier roman jamais paru… seule une petite partie subsiste de cette histoire qui n’a ni début, ni fin et nous parle de la décadence de Rome… de profiteurs, de parvenus, d’esclaves, de prostituées hommes et femmes, d’un monde qui va bientôt disparaître où l’homosexualité est considérée comme la normalité, où se vendre est une pratique comme une autre, où les orgies paraissent attrayantes et recherchées.

Fellini, qui tient à ce projet depuis de nombreuses années, en fait comme à son habitude une œuvre personnelle où il développe ses propres névroses sur la mort et la violence. On dépasse et de loin le simple film historique, les allégories se mêlent aux visages « dantesques » sur fonds de décors et d’images oniriques…

Construit sous forme de tableaux et non pas en récit classique, ce choix nous permet de nous plonger dans les méandres de l’imagination riche, puissante et visionnaire d’un cinéaste hors du commun.

Du grand cinéma !