Un grandiose coup de théâtre au milieu d’un banal film noir… et voici un thriller qui entre dans la légende hollywoodienne. Chef d’oeuvre du despotique mais talentueux Otto Preminger, ce film est un modèle du genre.
Les passages cultes ne manquent pas que ce soit les premiers mots du récit prononcés par Clifton Webb, dont c’est le rôle le plus marquant, et qui murmure d’un ton aussi sophistiqué que nostalgique « I shall never forget the week-end Laura died » [[Je n’oublierai jamais le week-end où Laura est morte]], ou encore le moment où Dana Andrews, le policier, s’endort en regardant le fameux portrait de Laura, alors que nous entendons la musique immortelle de David Raskin…
Cependant, c’est bien évidemment la beauté de Gene Tierney qui transcende l’histoire. Qu’elle soit peinte sur le tableau qui nous suit tout au long du film, où vêtue d’un imperméable trempé et d’une capuche ridicule, elle reste magnifique…
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